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128. Se repent de la clémence dont il a usé envers le roi de Navarre ; le fait prisonnier ; s’avance pour combattre les Anglais, débarqués en Normandie ; convoque toute la noblesse du royaume ; arrive à Poitiers ; ne sait pas profiter de ses avantages ; exige que le prince de Galles se rende prisonnier, 130. Livre bataille ; fait des prodiges de valeur, et est fait prisonnier lui-même avec Philippe son fils, 131. Annule les décisions des États généraux convoqués par son fils Charles, 135. Conclut avec Édouard un traité que les États généraux refusent de ratifier, 140. Exécute avec la plus scrupuleuse exactitude les conditions du traité de Bretigny, 141. Marie sa fille Isabelle avec Jean Galéas, qui lui donne une somme considérable d’argent ; réforme les abus ; déclare inaliénables plusieurs comtés, 143. Donne à son fils Philippe le duché de Bourgogne, qui devint le chef de la seconde race des ducs de Bourgogne, dont la puissance fut si funeste à la France, 144. Projette une croisade ; va se constituer prisonnier à Londres, où il meurt, 145. (Précis des guerr. ent. la Fr. et l’Angl.) — S’empare de la Bourgogne en sa qualité de petit-fils de Robert II, duc de ce pays, IX, 24. Nomme son fils Philippe lieutenant général de cette province ; ordonne ensuite qu’il en soit reconnu pour duc ; ses lettres patentes à ce sujet, 25. (Précis sur la sec. maison de Bourg.)

Jean, duc de Berri, frère du roi Charles V : son portrait, ses hauts faits, V, 351. (Christ. de Pisan.) — Ses enfans, 352. Sa cupidité, VI, 178. Est nommé l’un des tuteurs du jeune Roi, 179. Marche contre les tuchins, les défait entièrement, 198. Veut en vain faire arrêter Pierre de Craon, 202. Jaloux de la gloire du duc de Bourgogne, fait manquer la descente en Angleterre, 205. Quitte la cour, 214. Étouffe la révolte des tuchins, mais non le mécontentement, 222. Embrasse le parti de Jean-sans-Peur, 261. Paroît avoir réussi à réconcilier les ducs d’Orléans et de Bourgogne, 267. Conseille à ce dernier de prendre la fuite, 270. Se retire à Melun avec la Reine, 275. Abandonne le duc de Bourgogne et se rapproche du jeune duc d’Orléans, 288. Embrasse le parti du duc de Bretagne, 289. S’approche de Paris avec ses troupes, 291. Vient à Paris malgré le traité, 293. Commande les troupes confédérées concentrées à Bourges ; entretient des relations secrètes avec le Dauphin ; propose de négocier, 301. Obtient le gouvernement de la capitale, 310. Contient un moment les factieux, 313. Conseille de harceler les Anglais, de leur couper les vivres, mais qu’on ne livre pas de bataille générale, 320. Sa mort, son caractère, 327. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Jean de Bavière, évêque de Liége, voulant se marier, est chassé par les Liégeois ; se retire à Utrecht, VII, 241. Implore le secours de Guillaume, duc de Hollande, et du duc de Bourgogne, 242. Est rétabli dans son évêché, 244.

Jean IV, comte d’Armagnac, écrit à Jeanne d’Arc pour la consulter sur les trois rivaux qui se disputent le Saint-Siége, VII, 278.

Jean, roi de Portugal, fils naturel de don Pierre, et frère de Fernand, qui lui succéda, devient roi, quoique bâtard, IX, 167. Est maître de la religion des chevaliers et des frères portant la croix verte, fondée par les rois de Portugal pour la défense de la foi, 168. Digression de l’auteur des Mémoires pour prouver qu’on peut quelquefois se faire honneur d’être issu de bâtards, 169. Jean défait le roi d’Espagne à la bataille de Giberrot, 173. Descend en Afrique ; assiége la ville de Septe, s’en rend maître, et y établit la foi chrétienne ; se marie à Philippote, fille du duc de Lancastre, fils du roi Édouard III, 174. De ce mariage naquit Édouard, roi de Portugal, père d’Isabelle, duchesse de Bourgogne, aïeule de Philippe-le-Beau ; digression moitié fa-