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proche de Mayenne, abandonne la citadelle d’Orléans, XXXV, 333. Prend la ville de Château-Chinon et le château de La Motte, 379. Assiége Autun, 380, qu’il abandonne après un assaut inutile, 384. Ôte le gouvernement de S.-Jean-de-Losne au sieur de Tavannes pour le donner au sieur de Vaugrenant, 387. (Mém. de Tavannes.) — Est envoyé trop tard par Henri iii pour se saisir d’Orléans, XXXVI, 124. À la prière du chancelier de Cheverny, il fait conduire ses enfans du château d’Esclimont dans celui de Mallé, à deux lieues au-dessous de Tours, pour les mettre en sûreté, 184. Se rend maître de Quimpercorentin, du château et de la ville de Morlaix ; emporte le fort de Croisit, 285. (Mém. de Cheverny.) — Envoyé pour défendre la citadelle d’Orléans, il se retire à Beaugency et à Mehun, XXXIX, 35. Assiége et prend Quimpercorentin, Morlaix et le fort de Brest, XLII, 343. Assiége Compen, où il est blessé, et meurt de ses blessures, XLIII, 136. (Cayet.) — S’empare d’Angers, que Brissac abandonne sans résistance, XLV, 397. (L’Estoile.)

Aunoy (Gilles d’), chevalier, meurt à Constantinople, I, 308.

Auray, ville de Bretagne où se livra la fameuse bataille qui laissa le comte de Montfort seul maître de ce duché ; détails sur cette bataille, IV, 293. Anecdote sur un levrier de Ch. de Blois à cette occasion, 301.

Auriac (M. d’), piqué de la bravade que lui a faite M. de Rohan, fait sortir ses troupes de S.-Julien-du-Sault, et les met en bataille devant S.-Jean-d’Augely, L, 505.

Aussebosse, gentilhomme normand, défait un parti de ligueurs près de Rouen, XLIV, 559.

Aussebourg (le seigneur d’) accompagne le seigneur de Beaufort au combat livré aux Anglais devant le mont S.-Michel, VIII, 99.

Aussun (le seigneur d’) est blessé dans la plaine de Montcalier, XIX, 282. Prend par assaut la ville de Quéras, de concert avec le seigneur de Cental ; force ensuite le château à se rendre, 383. Est battu en se retirant de Carignan, 480.

Aussun ou Ossun (le capitaine Pierre d’) est défait près de Carmagnole par les Allemands, et fait prisonnier, XX, 457. Fait réparation au seigneur Francisco Bernardin de Vimercat, qu’il a accusé de sa défaite, 458. Se rend maître de Cairas, XXI, 80.

Auteurs qui ont écrit sur la Pucelle ; le nombre en est considérable, VIII, 319. Quelques écrivains français se sont plu à déshonorer et à tourner en ridicule la libératrice de leur patrie ; Guillaume Dubellay-Langey réfuté, 320. Du Haillan n’apporte aucune preuve à l’appui de son accusation, et se contredit lui-même, 321. La supposition de Pontus Hentericus est inadmissible ; le Journal de Paris, rédigé par un bourgeois de cette ville, n’a fait que répéter les calomnies des Anglais et des Bourguignons, 322. Edmond Richer s’est attaché à prouver la vérité des révélations de la Pucelle ; Lenglet-Dufresnoy pense qu’elle se croyoit inspirée, mais qu’elle ne l’étoit pas ; M. Lebrun des Charmettes a adopté le système de Richer ; son travail se recommande par des recherches immenses, 323. M. Berriat de S.-Prix rejette toute idée de révélation et de mission divine ; il ne voit dans la conduite de la Pucelle que de l’héroïsme et un dévoûment sublime ; son travail n’est ni moins intéressant ni moins instructif que celui de M. Lebrun des Charmettes, 324. M. P. Gaze a adopté un systême nouveau ; selon lui, Jeanne d’Arc étoit fille d’Isabelle de Bavière et du duc d’Orléans ; comment il établit ce systême, 325. Difficulté d’admettre toutes les suppositions sur lesquelles il repose ; on ne peut contester toutefois à l’auteur de l’esprit, de l’érudition, et une connoissance approfondie de l’époque dont il parle, 331. Pourquoi on a peine à reconnoître la même histoire écrite par des auteurs différens, 332.