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ridiction du Pape sur les rois, XLVII, 133.

Jaconnel, chevalier anglais, jure d’amener au camp Duguesclin mort ou vif, V, 126. Est blessé à l’œil par lui, 134.

Jacqueline de Hainault devient comtesse de Hollande et de Hainaut à l’âge de 16 ans, par la mort de son père Guillaume VII ; épouse d’abord le dauphin Jean, frère de Charles VII ; rejette les vœux de Jean de Bavière, évêque de Liége ; mariée à Jean IV, duc de Brabant, le prend en aversion ; se sauve en Angleterre, y fait casser son mariage ; épouse le duc de Glocester, frère du duc de Bedfort ; reparoît dans le Hainaut, s’en empare, et menace le Brabant, IX, 42. Est enfermée dans la citadelle de Gand par le duc de Bourgogne ; s’échappe de sa prison ; réunit une foule de partisans ; nomme malgré elle Philippe-le-Bon son lieutenant général, et s’engage à ne point se remarier ; épouse secrétement Borselen, amiral de Hollande, 43. Pour le sauver de la mort, fait au duc de Bourgogne une cession entière de ses États, et meurt de mélancolie à 36 ans, 44.

Jacquemin, orfèvre, est pendu par sentence du prevôt de Paris, pour plusieurs vols et assassinats commis pendant les troubles, XLVII, 117.

Jacquerie (la), révolte des paysans contre les seigneurs ; ses excès et ses fureurs ; elle s’étend par toute la France, IV, 136.

Jacques, évêque de Palestrine, cardinal légat de Grégoire IX, vient en France publier l’excommunication contre Frédéric, et assembler un concile national ; propose au Roi d’élever au trône impérial Robert, comte d’Artois, II, 69.

Jacques, roi d’Arragon, marie sa fille Isabelle avec Philippe de France, fils de Louis IX, et son fils Pierre avec Constance, fille de Mainfroy ; s’engage à ne jamais soutenir ce dernier contre l’Église romaine ; ces deux mariages furent l’origine des prétentions des maisons d’Arragon et d’Anjou sur le royaume de Naples, II, 136.

Jacques, roi de Majorque, vend le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier à Philippe de Valois, IV, 118.

Jacques de Bourbon, comte de La Marche ; sa valeur, V, 375. (Christ. de Pisan). — Épouse Jeanne II, reine de Naples, mais se dérobe ensuite au joug de sa femme, et se retire dans un cloître, VI, 316. (Tabl. du règ. de Charles VI.) — Épouse Jeanne II, et devient roi de Sicile et de Naples, IX, 240. Est enfermé dans un château par sa femme ; comment il en sort, après une longue captivité ; son séjour en Italie, 241. Est visité par la sœur Colette, et par ses conseils prend l’habit de S. François à Besançon ; son entrée à Pontarlier, son vêtement, son portrait, son escorte, 243. (La Marche.)

Jacques, infant de Portugal, fils du duc de Coïmbre et neveu de la duchesse de Bourgogne, vient trouver le duc à Bruges pour lui demander un asyle, IX, 469. Est envoyé à Rome, 473. Devient archevêque de Lisbonne, puis cardinal ; sa mort, 474.

Jacques V, roi d’Écosse, parti pour venir au secours de François I, le rencontre à La Chapelle, sur la route de Lyon ; lui demande une de ses filles en mariage, XIX, 195.

Jacques VI, roi d’Écosse, va à la recherche de son épouse, fille du roi de Danemarck ; la rencontre en Norwège ; célèbre ses noces à Cronebourg, XL, 17. (Mém. de Cayet.) — Devient roi d’Angleterre, XLVII, 379. Ordonne à tous les ecclésiastiques de l’Église romaine, prêtres, jésuites et autres, de quitter les pays de son obéissance, 435. Écrit un livret contre trois seigneurs irlandais, XLVIII, 163. Une apologie nouvelle, 271. Autre livre fait en son honneur, intitulé les Trophées du roi Jacques, 375. Sa douleur à la nouvelle de la mort de Henri IV : assurances d’a-