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petite armée du Roi, entre dans Orléans avant la Pucelle ; cette entrée n’est mentionnée par aucune chronique du temps, 577. Le nom d’Illiers donné à une des rues d’Orléans en mémoire des faits d’armes et des services rendus à cette ville par Florent, 578. Il retourne à Châteaudun renforcer la garnison et rassurer les bourgeois ; est reçu avec tant de joie et d’applaudissement, qu’une fête publique est instituée et se renouvelle tous les ans en son honneur, 579. Forme une entreprise sur la ville de Chartres, l’exécute par le moyen des intelligences qu’il a dans cette place, 580. Comment il y entre et en chasse les Anglais et les Bourguignons, 581. Dunois et les seigneurs de Gaucour et de Saveuse le secondent vivement ; plus tard il défend Louviers en Normandie, se signale à la prise du pont de Meulan, 582. Assiége la grosse tour de Verneuil, prend les châteaux de Neubourg et de Beaumenil ; est nommé gouverneur et bailli de Chartres ; meurt presque en même temps que Charles VII ; son frère Miles ou Milon est pourvu de l’évêché de cette ville, 583, et employé en diverses ambassades importantes ; preuves de la piété de cette famille laissées dans presque toutes les églises de la province ; René d’Illiers, le septième fils de Florent, est favorisé d’une nombreuse lignée, 584. Charles de Chantemesle, son troisième fils, continue avec éclat sa postérité masculine, qui s’est alliée aux plus puissantes maisons de France, et à celles du sang royal d’Angleterre et d’Écosse, 585.

Images de cire placées par les ligueurs sur les autels de Paris et représentant Henri III, lesquelles étant piquées, doivent causer la mort du Roi, XLV, 390.

Imbercourt (le seigneur d’), du conseil particulier de Marie, duchesse de Bourgogne. (Voyez l’art. Hugonet.)

Imerguet (Louis de Comtes, dit), est donné pour page à Jeanne d’Arc, VIII, 157.

Imprimerie : quand elle fut inventée, et par qui. Opinions diverses à ce sujet, XII, 1.

Incendie causé par une querelle entre les Grecs et les Latins, lequel brûle un quartier de Constantinople, I, 240. Autre incendie, 274.

Inchy (Baudouin de Gavres, seign. d’), gouverneur de Cambray, reçoit avec de grands honneurs la reine de Navarre ; se plaît avec elle, et l’accompagne jusqu’à Namur, XXXVII, 106.

Iney (le seign. d’) est fait prisonnier après la bataille de Montlhéry, X, 237.

Innocent III, pape, aide Frédéric à monter sur le trône de Naples, II, 63.

Innocent IV, pape, offre de donner satisfaction à l’emper. Frédéric II, et de s’en rapporter à l’arbitrage des princes chrétiens ; conclut un traité favorable à ce prince, II, 78. Fait une dernière tentative pour obtenir la paix ; informé que 300 chevaliers veulent l’enlever, se rend secrètement à Civita-Vecchia ; débarque à Gênes, demande un asyle en France, et va trouver le Roi à Cîteaux, 79. Se retire à Lyon, ville relevant alors de l’Empire ; y convoque un concile général, 81, dans lequel il accuse Frédéric d’hérésie et de sacrilége, d’avoir peuplé de Sarrasins une ville du royaume de Naples, d’entretenir des concubines de cette nation, et d’avoir manqué à toutes ses promesses ; le déclare privé de tout honneur et dignité, délie ses sujets du serment de fidélité, et écrit aux électeurs de choisir un autre chef, 85. Rend nul l’établissement d’une commission nommée par les barons de France pour empêcher tout recours à un juge ecclésiastique, hors les cas d’hérésie, de mariage ou d’usure, et pour juger même de la validité d’une excommunication, 89. Offre à Ch. d’Anjou le royaume de Sicile, en donne ensuite l’investiture à Edmond, fils