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de Médicis, 393. Donne à la demoiselle d’Entragues une promesse signée qu’il l’épousera si elle a de lui un enfant mâle, 395. (Cheverny.) — Sur les plaintes de l’ambassadeur d’Espagne, défend, sous peine de confiscation de biens, à ses sujets de servir le prince Maurice dans les Pays-Bas ; cependant sous main les autorise à le faire, 431. Fait donner avis à Marguerite de Valois de la dissolution de son mariage, et lui accorde une augmentation de pension, 433. Refuse de traiter personnellement avec le duc de Savoie de la restitution du marquisat de Saluces, 437. Nomme des commissaires pour en décider, 438. Accord conclu avec le duc sur ce sujet, 441. Assiste à la conférence de Fontainebleau tenue au sujet du livre de Duplessis-Mornay, 444. Érige la seigneurie de Verneuil en marquisat en faveur de mademois. d’Entragues ; va dîner avec elle chez l’abbé de Pontlevoy à Royaumont, 450. Part pour Lyon ; double but de ce voyage, 455. Publie une déclaration de guerre contre le duc de Savoie ; marche sur Chambéry et s’en rend maître, ainsi que des villes de Bourg et de Montméliant, 458. S’empare de Miolans, Conflans, Charbonnières ; s’avance jusque dans la Tarentaise, 459. Presse le siége du château de Montméliant ; le reçoit à composition ; ses soupçons sur la conduite du maréchal de Biron, 462. Va au devant de la marquise de Verneuil ; brouilleries, raccommodement, 467. Il la décide à retourner en France, 468. Son entrevue avec le légat du Pape à Chambéry, 469. Il communie de ses mains, et touche les écrouelles, 470. Laisse le légat avec son conseil pour traiter de l’accommodement avec le duc de Savoie ; marche au devant de ce prince, 472. Ne pouvant le combattre, se décide à lui accorder la paix, 473. Emporte le fort de Sainte-Catherine, et l’abandonne aux Génevois pour le démolir, 494. Fait venir auprès de lui Théodore de Bèze, l’engage à détromper ceux de sa religion ; réponse remarquable de Bèze, 477. Va trouver Marie de Médicis à Lyon ; détails sur leur première entrevue, 482. Sa satisfaction, 484. Fait la paix avec le duc de Savoie ; à quelles conditions, 488. Retourne à Paris ; se rend auprès de la marquise de Verneuil, qu’il laisse enceinte, 491. La présente à la Reine, et la fait loger au Louvre avec elle, 493. Va à Orléans faire le jubilé ; y distribue de grandes aumônes ; donne 10,000 écus pour la construction de l’église de Ste.-Croix, 495. Reçoit un ambassadeur du Grand-Seigneur, qui lui envoie de riches présens, et sollicite sa médiation auprès de l’empereur d’Allemagne ; réponse du Roi, 502. Demande au roi d’Espagne réparation de la violence faite dans l’hôtel de son ambassadeur à Madrid, 504. Se porte sur la frontière de la Picardie, 505. Obtient par la médiation du Pape la réparation qu’il demande, 506. Établit une cour de justice pour la recherche des malversations des financiers, 508. (Pontlevoy.)

Il quitte la cour de Henri III, peu de temps après le départ du duc d’Alençon, XXXVII, 83. Écrit à la Reine sa femme pour la prier d’oublier tout ce qui s’est passé entre eux, et l’informer de l’état des affaires, 89. Se plaint du maréchal de Biron, 170. Lui fait la guerre, s’empare de Cahors, 172. (Marg. de Valois.) — Fait et publie une déclaration en réponse au manifeste de la Ligue, XXXVIII, 266. Fait une protestation contre l’accord fait entre le Roi et les chefs de la Ligue, et se met sur la défensive, 268. Publie une déclaration d’après laquelle tous les huguenots s’emparent des dettes, rentes, revenus et biens de ceux qui ne sont pas de leur parti, et les font vendre, 271. Instruit de l’excommunication lancée contre lui par le Pape, il adresse quatre lettres, l’une au clergé, l’autre à la noblesse, la troisième au tiers--