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du bourreau quelques partisans du duc de Guise, 359. Envoie à ce duc le maréchal de Biron, pour le prier de sauver ses troupes de la furie du peuple ; sort de Paris en jurant de n’y rentrer que par la brèche, 360. Révoque par lettres patentes 35 ou 40 édits publiés les années précédentes, 365. Par autres lettres patentes il déclare le duc de Guise lieutenant général de toutes ses armées ; donne au cardinal de Bourbon la faculté de faire un maître de chaque métier dans chacune des villes du royaume, 370. Arrive à Blois, où il change tous ses ministres, 371. Ouvre les États ; sa harangue déplaît à la Ligue ; il souffre que le cardinal de Guise la corrige avant de la faire imprimer ; jure solennellement l’observation de l’édit de l’Union, 373, et une parfaite réconciliation et amitié avec le duc de Guise, 374. Sur des avis qu’il reçoit du duc d’Épernon, du duc du Maine, du duc d’Aumale, d’une conspiration contre sa personne, il décide dans son conseil de se défaire du duc de Guise ; en diffère quelques jours l’exécution, 375. Le fait assassiner, 376. Ses mots en le voyant mort, 377. Clôt l’assemblée des États ; laisse prendre Orléans, 385. Transfère le parlement à Tours, 396. Son entrevue dans cette ville avec le roi de Navarre, 398. Propose en son conseil trois moyens de détourner l’excommunication dont il est menacé par le Pape, 399. Approche son camp de S.-Cloud, 406. Est assassiné par un jacobin, 407. Sa mort, son épitaphe ; vers français à la suite, 408. Ses préparatifs pour faire mourir le duc de Guise ; détails donnés à ce sujet par son médecin Miron, 448 et suiv. (L’Estoile.) — Donne ordre de faire entrer 3,000 Suisses à Paris, XLIX, 289. Sort de cette ville, 290. Se rend à Chartres ; révoque tous les édits vérifiés qui fouloient le peuple, 291. Fait son entrée à Rouen, 293. (Mém. de Groulard.)

Henri IV, prince de Navarre, vient à l’âge de 16 ans à l’armée commandée par Coligny ; son caractère, XX, 135. Fait ses premières armes à la bataille d’Arnay-le-Duc ; sa valeur et son sang froid étonnent Coligny, 138. À la mort de sa mère, prend le titre de roi de Navarre, 145. Épouse Marguer. de Valois ; détails sur la célébration de ce mariage, 149. Est retenu prisonnier au Louvre et forcé de changer de religion, 160. Est arrêté, 170. Est appelé auprès de Charles IX mourant, et reçoit ses derniers soupirs, 173. Offensé de l’intrigue de sa femme avec Bussy d’Amboise, il la contraint à chasser la demoiselle de Thoriguy, soupçonnée de favoriser cette liaison ; éloignement des deux époux l’un pour l’autre, 179. Parvient à se dérober à ses surveillans ; abjure la religion catholique et rentre dans l’église protestante, 181. Établit à Nérac sa sœur Catherine ; déploie à la tête des protestans les plus grands talens militaires, 182. S’empare de presque toute la Guyenne, 184. Excité par sa femme et par les seigueurs dont il est l’idole, il reprend les armes, 191. Surprend Cahors ; signe une nouvelle convention à Fleix, 192. Mène à Nérac la vie la plus molle et la plus dissipée, dans les bras de mademois. de Fosseuse, 193. Se prépare enfin à une guerre terrible, 197. Étudie soigneusement la religion dans laquelle il a été élevé, et montre du penchant à revenir à celle de ses aïeux ; témoignage de Cayet à ce sujet, 198. Convoque à Bergerac ses principaux partisans ; publie un manifeste ; porte un défi au duc de Guise, 200. Refuse de rompre les liens qui l’unissent à Marguerite de Valois, 201. Gagne la bataille de Coutras, 202. Met ses troupes en quartier d’hiver, 203. Se réconcilie avec Henri III ; entrevue de ces deux princes dans le parc du Plessis-lès-Tours, 225. Sa franchise et son affabilité lui gagnent les cœurs des catholiques ; il repousse le duc de Mayenne, qui vient attaquer les deux Rois dans Tours ;