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de S.-Denis, une procession générale où il assiste, 122. Se promène par les rues de Paris, prenant les petits chiens damerets et se faisant lire la grammaire, 123. Vers faits à cette occasion, 124. Va aux environs de Paris avec la Reine visiter tous les lieux de plaisir, 125. Fait offrir au duc d’Alençon deux villes, au lieu de celle de Bourges, que les habitans ont refusé de lui livrer, 127. Fait faire une nouvelle croix pour la Sainte-Chapelle, et recommande qu’on aille l’adorer la semaine sainte, comme de coutume ; fait un emprunt au parlement pour renvoyer les gens de guerre étrangers, 132. Fait publier des lettres patentes qui déclarent l’innocence du maréchal de Montmorency ; tire de grandes sommes des avocats et procureurs du parlement, des officiers praticiens et notables bourgeois de Paris, 133. Fait chanter un Te Deum après la publication de la paix, pour laquelle le peuple ne témoigne aucune joie ; augmente l’apanage du duc d’Alençon, 134. Reste sourd aux remontrances qui lui sont faites par les notables bourgeois de Paris pour réclamer des deniers pris sur les rentes de l’hôtel-de-ville ; fait publier l’édit de création de la nouvelle chambre appelée mi-partie, 135. Fait publier au Palais l’édit d’aliénation de 200,000 livres de rente accordées par le clergé, 136. Va à pied dans les églises de Paris pour gagner le jubilé, tenant de grosses patenôtres, 139. Vers faits sur son hypocrisie ; placard dans lequel on lui donne des titres ridicules, 140. Il court la bague, vêtu en amazone, pendant que les catholiques et les protestans s’insultent et s’attaquent à coups de pierres et d’épées, 142. Ouvre les États de Blois par un discours qui est approuvé, 145. Déclare qu’il ne veut dans le royaume d’exercice d’autre religion que de la catholique ; révoque à cet égard le dernier édit de pacification, 146. Fait des ballets et tournois où il assiste en femme, pendant que les rois de Danemarck, de Suède, les Allemands et la reine d’Angleterre entrent dans la contre-ligue des huguenots ; ferme les États de Blois, 150. Donne au Plessis-lès-Tours un grand festin au duc d’Alençon et autres seigneurs qui ont assisté à la prise de La Charité, dans lequel les dames, en habit d’hommes et à moitié nues, font le service ; ce festin est suivi du banquet de la Reine mère à Chenonceaux, 151. Le Roi décrie les monnoies par des lettres patentes ; grande incommodité qu’en souffre le peuple, 152. Pour le soulager, il fait remettre dans les mains des dixainiers et des commissaires une certaine quantité de douzains ; vers faits à cette occasion, 158. Renforce sa garde, et entre en défiance des gens de sa suite ; pourquoi, 159. Assiste aux noces de la fille de Claude Marcel, surintendant de finances, auxquelles il se commet de grands désordres, 160. Apaise la querelle élevée entre Bussy d’Amboise et Gramont, 161. S’assure de la personne du duc d’Alençon ; se raccommode ensuite avec lui par l’intervention de M. de Lorraine, 163. Va souvent chez la présidente de Boullencourt, où il passe le temps avec mademoiselle d’Assy sa belle-fille, 165. Ses regrets de la perte de ses mignons Quélus et Maugiron ; il leur fait faire de superbes convois, 168. Passe à Rouen, où il reçoit 20,000 écus, qu’il donne à ses mignons, 170. Demande au clergé une décime et demie extraordinaire ; va à toutes les fêtes entendre la messe dans diverses paroisses de Paris, 173. Fait homologuer au parlement plusieurs édits bursaux, 175. Au lieu de la décime extraordinaire qu’il a demandée au clergé, envoie aux abbés, prieurs et bénéficiers aisés des lettres signées de sa main pour qu’ils lui prêtent certaine somme, chacun selon son revenu, 176. Établit et solennise, en l’église des Augustins de Paris, le nouvel ordre de chevaliers du Saint-Esprit, 180.