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tenant du prevôt de l’Île de France, le Roi change de systême, 199. Il charge sa mère de négocier avec la Ligue ; conclut la pacification de Nemours ; déclare la guerre au roi de Navarre ; appelle au Louvre les magistrats de Paris, leur demande des sommes considérables d’argent pour faire la guerre, 200. Fait vendre pour 2,000,000 de biens du clergé ; entame une négociation secrète avec le roi de Navarre, 201. Déclare qu’il ne veut souffrir d’autre religion que la catholique ; lève des troupes, fait venir des Suisses, confie une armée nombreuse à son favori le duc de Joyeuse ; se réserve le commandement d’une armée d’observation, 202. Rentre dans son inactivité ; revient à Paris, 203. Élève au rang d’amiral le jeune d’Épernon, lui donne le gouvernement de Normandie, 204. Prend des mesures pour réprimer la révolte du duc de Guise et des Seize ; fait occuper les postes les plus importans de la capitale ; fermentation et désordre dans Paris, 207. Le Roi menacé se retire aux Tuileries ; envoie sa mère négocier avec le duc de Guise ; pendant la négociation se rend à S.-Germain, de là à Chartres, d’où il envoie des commissaires dans les provinces, 210. Sa réponse ferme à une députation des Parisiens et du parlement, qui vient le supplier de se joindre à la Ligue et de revenir à Paris, 211. Renvoie dans leur pays, malgré les instances de l’ambassadeur d’Espagne, 200 esclaves turcs qui servoient comme forçats sur des vaisseaux espagnols échoués à Calais ; sur le rapport des commissaires envoyés dans les provinces, le Roi renoue malgré lui des négociations ; publie l’édit de réunion ; se déclare de nouveau chef de la Ligue ; nomme le duc de Guise généralissime ; convoque les États généraux à Blois ; relègue d’Épernon en Provence, 212. Change de ministres, 213. Motif de ce changement donné par Cheverny ; le Roi est abreuvé d’humiliations par les États, dévoués au duc de Guise ; principes de la souveraineté du peuple proclamés par quelques orateurs, 214. Henri feint de se résigner, 215. Prend ses mesures avec beaucoup d’adresse ; est près de s’ouvrir à de Thou, 216. Pendant un conseil tenu extraordinairement, fait appeler le duc de Guise dans son appartement, où le duc est aussitôt assassiné ; ses paroles en le voyant étendu à terre ; fait emmener prisonnier le cardinal de Guise et l’archevêque de Lyon, 217. Fait périr le lendemain le cardinal, 218. État de Paris à la nouvelle de ces deux assassinats ; un décret de la Sorbonne déclare le Roi déchu de la couronne, 219. Henri se trouve à Blois presque abandonné, 224. D’après le conseil de ses serviteurs, il négocie avec le roi de Navarre ; conclut une trève indéfinie avec lui ; entrevue de ces deux princes dans le parc du Plessis-lès-Tours, 225. Est assassiné à S.-Cloud par Jacques Clément ; se prépare à la mort en chrétien, 227. Comble le roi de Navarre de marques de tendresse ; le presse d’embrasser la religion catholique ; essaie de justifier sa conduite aux États de Blois, 228. Meurt à l’âge de 38 ans, 229. (Introd.) — Sa fausse politique ; son amitié pour les sieurs de Joyeuse et d’Épernon, XXV, 384. Fautes qu’il commet au siége de La Rochelle n’étant que duc d’Anjou, 393. Fait la paix avec les Rochellois pour aller prendre possession du royaume de Pologne, 406. Haute destinée à laquelle il pouvoit prétendre, 413. (Mém. de Tavannes.) — À la mort du connétable est nommé lieutenant général, XXXIII, 400. Part à la tête de l’armée pour se mettre à la poursuite des huguenots, 401. Va séjourner à Vitry, 403. Se réunit en Poitou au duc de Montpensier et autres chefs royalistes, 434. Se retire à Chinon, 436. Prend Ruffec et Mèles ; se rend maître de Châteauneuf ; marche sur Coignac, 441. Stratagême qu’il emploie pour ôter aux huguenots la