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au parlement, où il fait arrêter six conseillers dénoncés comme chefs de l’opposition ; terreur que ce coup d’autorité répand parmi les protestans, 83. Il est blessé mortellement dans un tournoi célébré à l’occasion des noces de sa fille Élisabeth avec Philippe II, et de sa sœur Marguerite avec Emmanuel-Philibert de Savoie ; meurt au bout de 10 jours ; ses qualités, ses défauts ; sa complaisance pour sa maîtresse et ses ministres, 84. Son indulgence pour les mœurs de ses courtisans ; ses prodigalités, 85. (Introd.) — Rappelle en arrivant au trône le connétable de Montmorency ; renvoie mess. d’Annebaut et de Tournon, XXIII, 408. Son règne est celui de deux maisons qui se partagent les emplois, les honneurs et les gouvernemens, 410. S’allie au Turc et aux Luthériens contre l’Empereur, 422. Suites funestes de cette alliance, 423. Envoie une armée en Écosse au secours de la Reine ; sa lettre à M. de Selves, son ambassadeur en Angleterre, sur la délivrance de Marie Stuart ; visite son royaume, XXIV, 11. Marche dans le Boulonais avec une armée ; se fait rendre Boulogne, 23. Poussé par le connétable et par le duc de Guise, entreprend de faire la guerre à l’Empereur, 24. Prend Damvilliers par composition ; entre dans Verdun ; prend le titre de vicaire de l’Empire, 67. Tombe malade à Sedan, rompt son armée, 68. Force l’armée commandée par le duc de Savoie à repasser la Sambre ; brûle Boïn, Marimont, 124. Accepte la trève que Philippe II lui propose, 183. Consent à secourir le pape Paul IV ; envoie le duc de Guise en Italie, 186. Rassure les Parisiens après la bataille de Saint-Quentin ; rappelle le duc de Guise, 202. Marie Élisabeth de France avec Philippe II, et Marguerite sa sœur avec le duc de Savoie ; conditions de ces mariages, 237. Est blessé dans un tournoi par Montgommery ; meurt deux jours après, 251. Voulant étouffer l’hérésie en France en brûlant les hérétiques, il empêcha qu’elle fût extirpée en Allemagne en donnant des secours au duc de Saxe, au landgrave et au prince Maurice ; cette fausse politique causa la ruine des Valois, 252. Caractère de ce prince ; ce qu’il fit pendant son règne, 254. Les princes ne doivent point lutter avec leurs sujets, ni les sujets avec leur prince, 255. (Mém. de Tavannes.) — État de la cour de Henri II au commencement de son règne, XXVI, 185. Il fait célébrer les obsèques de François I, du Dauphin et du duc d’Orléans, 190. Consolations que lui donne M. de Vieilleville, 193. Anecdote concernant le feu duc d’Orléans, 194. Entretien du Roi avec le premier président Lizet et trois autres présidens sur le procès du maréchal Du Biez et du sieur de Vervins, 202. Envoie sommer l’Empereur d’assister à son sacre en sa qualité de comte de Flandre, 229. Est sacré à Reims, 230. Difficultés survenues au sujet des bannières des quatre barons otages de la sainte ampoule, pendant le sacre, 231. Comment elles sont levées par ordre du Roi, 236. Henri fait sa neuvaine à Saint-Marcoul, 237. Prend la résolution de visiter ses provinces, 238. Se rend à Chambéry, 248. Entre à Saint-Jean-de-Maurienne ; honneurs qu’on lui rend ; compagnie de cent hommes vêtus en ours, 251. Le Roi fait son entrée à Turin ; ses largesses à l’armée et aux Piémontais, 253. Sur la nouvelle de la sédition de Guyenne, il revient en France, 262. Fait son entrée à Paris ; détails sur cette magnifique entrée, 302. Forme le projet de reprendre Boulogne, 305. Veut faire donner les étrivières au héraut que lui envoie l’Empereur, 307. Fait pendre à des arbres douze soldats du bâtard de La Mirandole, 310. Prend tous les forts des environs de Boulogne, 311. Est obligé de lever son camp, 318. Fait la paix avec l’Angleterre ; à quelles conditions, 324. Reçoit à Angers une ambas-