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truit les fortifications et brûle les maisons de cette ville, 435. Fêtes à l’occasion de la naissance de son premier fils, que le Roi tient sur les fonts, 477. Pourvoit à la sûreté de Paris, 549. Marche sur Boulogne, 556. Tentative malheureuse qu’il fait sur cette place, 557. Licencie les Suisses et les Grisons ; revient à S.-Germain auprès du Roi, 558. (Du Bellay.) — Parvenu au trône, il rappelle aussitôt tous ceux que son père avoit disgraciés, XX, 37. Caractère de ce prince, 39. Se fait sacrer à Reims ; somme Charles-Quint de se trouver à son sacre, comme comte de Flandre, 42. Pense à recouvrer le Boulonais, et à profiter des troubles d’Allemagne pour agrandir son royaume de ce côté ; fait venir en France Marie Stuart d’Écosse, et la fiance au dauphin François ; fiance également Antoine de Bourbon avec Jeanne d’Albret, 43. Visite la Champagne et la Bourgogne ; entre en Savoie, arrive en Piémont ; accorde des récompenses à ceux qui y sont encore en état de servir ; permet à François de Guise de demander la main d’Anne d’Est, 44. Confie à Montmorency et à François de Guise le soin d’apaiser la révolte de Guyenne, en leur recommandant de n’employer que les rigueurs de la justice, 45. Affligé des maux qu’ont soufferts les provinces rebelles, il leur rend leurs priviléges ; revient à Paris, où il fait une entrée triomphante, 46. Entre dans le Boulonais ; est défié par l’Empereur ; sa réponse au défi ; est forcé de lever le siége de Boulogne, qui lui est rendue ensuite moyennant 100,000 écus, 47. Tient un conseil pour délibérer sur les propositions qui lui sont faites par les princes d’Allemagne ; opinions émises dans ce conseil ; Henri se décide pour la guerre, 49. Donne un festin magnifique aux ambassadeurs des princes d’Allemagne ; se met en marche avec une armée nombreuse ; se rend facilement maître des villes impériales de Metz, Toul et Verdun, 50. Réunit les Trois-Évêchés au royaume, 51. S’empare de la Lorraine, dépouille la duchesse Christine de la régence, et emmène à sa cour son fils Charles III ; marche sur l’Alsace, 52. Résistance qu’il y éprouve ; pourquoi il est forcé de se retirer ; force les troupes flamandes à évacuer la Champagne ; conserve les Trois-Évêchés ; sur un faux bruit de la mort de l’Empereur, disperse son armée dans les garnisons, 53. Essaie en vain d’occuper Cambray ; emporte la petite ville de Cateau-Cambresis, 59. Fait dévaster le Hainaut, 60. Attaque le château de Renti ; remporte sur l’Empereur une victoire qui n’a aucun résultat ; donne son propre collier de l’ordre à Gaspard de Tavannes pour récompenser son brillant courage, 61. Il se décide à envoyer le duc de Guise en Italie, 70. Aidé des conseils du cardinal de Lorraine, il prend d’excellentes mesures pour la défense du royaume, dont la sûreté est menacée après la bataille de S.-Quentin, 72. Rappelle le duc de Guise, qu’il fait lieutenant général des armées ; sa conduite aussi sage qu’héroïque inspire le plus vif enthousiasme, 73. Il convoque à Paris les États généraux, où la magistrature forma un quatrième ordre ; subsides qui y sont accordés, 76. Sa résolution d’augmenter son royaume du côté de l’Allemagne, et de recouvrer les places que les Anglais conservoient encore en France, 79. Il autorise Villars, homme de confiance du duc de Brissac, à assister aux conférences de Cateau-Cambresis, où la paix est signée malgré l’opposition de Villars ; conditions de cette paix, 80. Mariages qui la cimentent, 81. Conventions secrètes entre les rois de France et d’Espagne au sujet de la religion ; progrès de la réforme parmi les hautes classes de la société, 82. Henri publie un édit qui ordonne aux parlemens de condamner à mort toute personne convaincue d’avoir embrassé la religion nouvelle ; se rend