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de l’Yorkshire ; marche sur Londres et s’en empare, VI, 243. Promet à Richard de lui laisser la vie, et le fait conduire comme prisonnier à la tour ; est déclaré roi par le parlement sous le nom de Henri IV ; fait secrètement mener Richard au château de Pomfred, 244. Renonce à des expéditions lointaines, et confirme la trève de 28 ans faite avec la France, 245. Épouse la veuve du duc de Bretagne ; essaie de s’emparer de cette province, 250. Trompe les deux factions de France ; retire ses secours aux Bourguignons et les promet aux Armagnacs, 300. Envoie le duc de Clarence en Normandie, 303.

Henri VI, fils de Henri V, roi d’Angleterre, s’approprie le royaume de France aussitôt après la mort de Charles VI, son aïeul maternel ; joint les armes de France à son sceau ; fait battre des monnoies aux deux écussons de France et d’Angleterre ; fait défendre celles qui ont été fabriquées sous Charles VI ; donne cours à une nouvelle monnoie d’or nommée saluts, VII, 369.

Henri VIII, roi d’Angleterre, donne des secours à Charles-Quint contre François I, XVII, 168. Entre en Picardie, s’arrête devant Boulogne, 169. S’en rend maître, refuse d’être compris dans le traité de Crépy ; signe la paix d’Ardres et rend Boulogne, 173. (Introd.) — Descend en France avec une armée de 30,000 hommes, 229. Il court risque d’être rencontré en se rendant devant Térouenne ; se retire à S.-Omer, où l’empereur Maximilien vient le joindre, 231. Fait raser la ville de Térouenne, 241. S’empare de Tournay, 243. Se retire en Angleterre, 244. Désirant avoir l’approbation des universités de France pour la dissolution de son mariage, fait remise au Roi des sommes qui lui sont dues, XVIII, 89. Se rend à Boulogne, où il a une entrevue avec le roi de France, 133. Traité qu’il y conclut ; plaintes qu’il fait au Roi du Pape et de la cour de Rome, 134. Se sépare de l’Église romaine, et se déclare chef de l’Église gallicane, 268. Envoie des troupes à Charles-Quint ; ses griefs contre François I, XIX, 458. Descend à Calais ; envoie assiéger Montreuil, et lui-même assiége Boulogne, 522. S’en rend maître par capitulation, 554. Se retire à Calais, 555. Fait la paix avec le roi de France, 604. Sa mort, 607. (Du Bellay.) — Histoire de ses amours avec Anne de Boulen, et de son divorce d’avec Catherine d’Espagne, XXXIII, 68. Il fait mourir Anne de Boulen et Thomas Morus ; ses différens mariages, 72. (Mém. de Castelnau.)

Henri II, duc d’Orléans, second fils de François I, montre dans ses goûts une ténacité et une constance très-rares dans un jeune homme ; devient éperdument amoureux de Diane de Poitiers, XVII, 116. Devenu dauphin par la mort de son frère, est envoyé avec des forces considérables en Italie ; force le pas de Suse, 139. Se dirige vers le Roussillon à la tête d’une armée ; et obligé de lever le siége de Perpignan, 163. Harcelle sans cesse l’armée de l’Empereur répandue dans la Champagne, 172. Proteste secrètement contre le traité de Crépy, 173. (Introd.) — Impatience qu’il témoigne de se rendre auprès du Roi pour combattre contre l’Empereur, XIX, 133. Est envoyé pour commander l’armée, sous la conduite du connétable de Montmorency, 136. Malgré le désir qu’il a de combattre l’ennemi, se range à l’avis du connétable, qui est de temporiser, 145. Envoie à Bommy trois députés pour traiter d’une suspension d’armes, 247. Se rend à la tête d’une armée devant Perpignan, 379. S’éloigne en bon ordre de cette ville, 381. Se rend maître du château d’Émery, près de Marolles, 429 ; de la ville de Maubeuge, 431. Livre un assaut à la place de Bains, 434. S’éloigne par ordre du Roi, retire la garnison de Maubeuge, dé-