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Normandie ; est arrêté sous les murs de Rouen, 335. Fait dresser des potences autour de cette ville, y fait attacher ses prisonniers de guerre ; refuse de négocier ; se rend maître de la ville, après en avoir fait pendre le maire, 347. Poursuit ses conquêtes, s’approche de Paris ; indique une plaine entre Meulan et Pontoise pour une entrevue avec le Dauphin et le duc de Bourgogne, 348. Ouvre un congrès à Arras pour négocier avec la Reine et le nouveau duc de Bourgogne, 353. Y reçoit les députés d’un grand nombre de villes ; dicte un traité portant qu’il épousera la princesse Catherine, que Charles VI continuera d’être roi, et que lui gouvernera sous le titre de régent ; les partisans du Dauphin exclus du traité, 354. Épouse Catherine ; se rend maître de Sens, Montereau et Melun ; fait une entrée triomphante à Paris, 355. S’établit au Louvre, convoque les États ; y parle en conquérant et agit en maître ; ne place auprès de Charles VI que des hommes sur lesquels il comptoit, 356. Fait arrêter le maréchal L’Isle-Adam, 357. Part pour l’Angleterre avec son épouse, laissant le gouvernement de Paris à son oncle le comte d’Exester, 358. Revient précipitamment en France, y fait revenir son épouse ; vole au secours du duc de Bourgogne ; est obligé, pour cause de maladie, de s’arrêter à Melun, 359. Dicte ses dernières volontés ; meurt en déclarant qu’il avoit eu le projet d’aller délivrer la Terre Sainte ; qualités de ce prince ; son défaut de justice et de modération, 360. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Assemble de grandes troupes, descend à Harfleur, dont il s’empare ; se dirige vers Calais, VII, 273. Sa marche dans la Picardie, 274. Bataille d’Azincourt, 275. Après sa victoire, va se rafraîchir à Calais ; retourne en Angleterre, 276. Revient en Normandie, 301. S’avance jusqu’au Pont-de-l’Arche, 302. Assiége Rouen ; force cette ville à capituler, 303. Soumet toute la Normandie, 305. Vient à Meulan ; a une entrevue avec le duc de Bourgogne et le conseil du Roi, 306. Vient à Troyes, où il épouse Catherine, fille du Roi, et confirme la paix projetée entre Charles VI, le duc de Bourgogne et lui, 327. Conditions de cette paix, 328. Va mettre le siége devant Sens avec ces deux princes ; entre dans cette ville par capitulation, 329. Assiége Montereau, s’en rend maître ; les gens du duc de Bourgogne y déterrent le corps du feu duc Jean-sans-Peur, et lui font un service funèbre, 330. Henri envoie sommer le seign. de Guitery de rendre le château ; sur son refus, fait pendre devant la place onze prisonniers faits lors de la prise de la ville, 331. Reçoit le château à composition ; assiége Melun avec le duc de Bourgogne, 332. Détails sur ce siége ; s’en rend maître, 334. Fait arrêter L’Isle-Adam, 335. Entre à Paris avec le roi Charles et le duc de Bourgogne ; résolutions qui y sont prises contre le Dauphin ; nouveaux offices créés, 337. Retourne en Angleterre, laissant le duc de Glocester à Paris, et le duc de Clarence en Normandie, 338. Repasse en France ; s’avance jusque dans le Perche, 340. Assiége la ville de Meaux, 352. Fait pendre des gens de la ville qui s’étoient moqués de lui ; s’empare de la place, 353. Reçoit à discrétion les Dauphinois, qui défendirent long-temps le marché de Meaux ; fait pendre à un arbre le bâtard de Vauru pour le punir de ses insultes, 354. Se rend à Paris avec sa femme Catherine, 356. S’attache les habitans de cette ville par sa justice, 360. Tombe malade, ses dernières paroles, 363. Sa mort, son caractère, 364. (Mém. de Fenin.)

Henri, duc d’Heresford, fils du duc de Lancastre, proscrit, se réfugie en France ; est accueilli avec empressement à la cour ; séduit par les promesses de l’archevêque de Cantorbéri, quitte Paris, se rend en Bretagne ; débarque sur les côtes