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plus coupable, à cause de sa parenté avec le Roi, 142.

Henri, fils de Henri, dit le Large ou Généreux, comte de Champagne, et de Marie, sœur du roi de France et de Richard d’Angleterre, va à la Terre Sainte avec Philippe, roi de France, et ce même Richard ; assiége et prend avec eux la ville d’Acre, II, 192. Est marié par Richard à la reine de Jérusalem ; en a deux filles, l’une qui devint reine de Chypre, l’autre qui épousa Ayrart de Brienne, 193. Fonde plusieurs églises, entre autres celle de S.-Étienne de Troyes ; y fait de grands dons ; oblige un riche bourgeois, nommé Arthaut, à venir au secours d’un pauvre chevalier, 198. C’est de lui que provenoient les fiefs que Thibaut IV vendit à Louis IX pour payer les 40,000 livres qu’il donna à la reine de Chypre, 199.

Henri, prieur de l’hôpital de Ronnay, passe la rivière, et vient dire au Roi avec quel courage le comte d’Artois a combattu, II, 252.

Henri de Cone vole au secours du seigneur de Brançon, et le débarrasse des ennemis, II, 265.

Henri de Villiers, archev. de Lyon, un des évêques qui levèrent le corps de saint Louis pour le porter à la Ste.-Chapelle, où il devoit être canonisé, II, 407.

Henri, dit le Grand, frère de Hugues Capet, devient duc propriétaire de la Bourgogne, IX, 22.

Henri II, comte de Champagne, se ligue vainement avec le comte de Flandre contre Philippe-Auguste, I, 8. Se rend en Palestine, où il devient roi de Jérusalem, et meurt bientôt après, 9.

Henri, frère de Baudouin, comte de Flandre, prend la croix, I, 14. Commence avec son frère le siége de Constantinople, 32. Est regardé comme l’héritier présomptif du trône grec, 66. Se rend à Andrinople pour combattre Murtzuphle, 68. Passe le détroit, et marche contre Théodore Lascaris, 75. Revient au secours de l’armée de son frère, qui étoit poursuivie par les Bulgares, 80. La régence de l’Empire lui est confiée ; son caractère, 81. Éloge de son administration, 83. Est couronné empereur après la mort de son frère ; arrête les progrès de l’ennemi, délivre une multitude innombrable de prisonniers, et épouse Agnès, fille du marquis de Montferrat, 87. Épouse en secondes noces la sœur de Phrorilas, nièce de celui qui avoit assassiné Baudouin ; heureux résultat de cette union, 91. Protège le jeune roi de Thessalonique, et fait la paix avec le despote d’Épire et avec Théodore Lascaris, 92. Son gouvernement doux et modéré ; ses réglemens pleins de sagesse ; sa conduite envers les chrétiens grecs, 94. Sa mort ; conjectures sur cette mort, 95. (Notice.) — Prend la croix, 102. Envoie des navires chargés de vivres à Jean de Néelle, 130. Est nommé pour conduire le second corps d’armée contre l’emp. Alexis, 196. Livre un assaut à la ville de Constantinople, 212. Se prépare à résister à Alexis, 218. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Après le couronnement de Murtzuphle, va s’emparer de la ville de Philée, 256. Campe devant le palais Blaquerne, 272. S’en rend maître, 276. Va de ville en ville soumettre les habitans à l’obéissance, et se rend à Andrinople, 290. Prend la ville d’Abyde, et fait la guerre aux Grecs, 320. Marche vers Andrinople, et, apprenant en chemin la défaite de l’armée, se porte sur Rodosto, 370. Est déclaré régent de l’Empire, 372. Retourne à Constantinople avec le doge de Venise et le maréchal Ville-Hardouin, 374. Sort de cette ville, et va soumettre plusieurs places voisines, 376. Assiége inutilement Andrinople, 382. Fortifie Rusium, Visoï, Apre, et retourne à Constantinople, 386. Accorde à Branes les villes d’Andrinople et de Didymothique, 400. Va au secours de cette