Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/248

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la plus violente ; tente de faire assassiner Bussy d’Amboise son amant ; rend publique leur intrigue, XX, 179. Est tué dans le palais ; sa mort est attribuée sans fondement à Marguerite de Valois, 180. (Introd.) — Favori du duc d’Anjou, détourne ce prince de la confiance qu’il a accordée à sa sœur, XXXVII, 41. Ses efforts auprès de ce prince pour brouiller le Roi, la reine de Navarre et le roi de Navarre, avec le duc d’Alençon, 60. Se sert de madame de Sauve pour exciter de la jalousie entre eux, 70. Tâche de persuader au roi de Navarre que Bussy d’Amboise est l’amant de la Reine sa femme, 72. Fait assassiner ce seign. par une troupe de gentilshommes, 74. Par ses artifices, il obtient du Roi de faire renvoyer une fille que la Reine aimoit beaucoup, et mademoiselle de Torigny, attachée à Marguerite de Valois, 78. Sa mort, 95. (Marg. de Valois.)

Guast (Franç.-Ferdin. d’Avalon, marquis de Pescaire), est fait prisonnier à la bataille de Ravennes, et obligé d’assister aux funérailles de Gaston, XV, 116. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Gouvern. du Milanais pour Charles-Quint, il fait assassiner par son ordre les ambassadeurs de François I, XVII, 158. Résiste à Guillaume Du Bellay et au maréchal d’Annebaut, 164. (Introd.) — Entre dans Milan, 354. Se rend maître de Pissequeton, 386. Somme la ville de Gênes de se rendre, 388. Entre dans cette ville, qui est saccagée, 389. Attaque Bayard à Rebec, et le force à se retirer, 444. Assiége et prend Cassan, 464. Harangue les Espagnols pour les engager à combattre l’armée française, 477. Essaie en vain de recouvrer la ville de Laudes, XVIII, 20. Est fait prisonnier dans un combat naval livré près de Guaples, 64. Court danger d’être tué en voulant reconnoître la ville d’Arles, XIX, 125. Reprend le chemin de Marseille, 127. Entre de nouveau dans Casal, et se retire à Ast, 200. Assiége le château de Carmignolles, 256 ; le reçoit par composition, 257. Coupe les communications de Turin en France, 267. Assiége, prend et pille la ville de Quiers ; entre par composition dans Albe, 270. Assiége Quiers, s’en rend maître aussi par composition, 271. Essaie de prendre Pignerolle par famine, 272. Lève son camp et se retire à Rivole, 278 ; puis à Moncalier, 279. Repasse le Pô avec perte, 282. Envoie au seigneur de Langey témoigner ses regrets de l’assassinat des ambassadeurs Frégose et Rincon, promettant de faire rechercher et punir les auteurs de cet attentat, 313. Envoie auprès du roi de France le comte de Landriauz, pour l’instruire de la diligence qu’il fait pour en connoître les auteurs et complices, 315. Envoie à la diète de l’Empire des lettres pour se justifier ; texte de ces lettres, 320. S’empare de Villeneuve-d’Ast, de Poirin et Cambiau, 384. Renonce à passer le Pô, 385. Se rend maître du château de Carignan, 386, lequel est bientôt rendu aux Français ; assiége Chivas et se retire à Casal, 387. Reprend Barges et rafraîchit la place, 389. Assiége Montdevi, 478. S’en rend maître par capitulation, 479. Entre dans Carignan, qu’il trouve abandonné ; met cette ville en état de défense, 480. Pourvoit à la sûreté de ces places et se retire à Ast, 481. Rassemble des forces pour secourir Carignan, 488. Se dispose à livrer combat aux Français ; noms des capitaines de son armée, 503. Voyant ses Allemands rompus pendant la bataille, se retire sans coup férir, 508. Se rend à Ast, où les portes lui sont refusées ; pertes qu’il éprouve en hommes, argent et argenterie, 512. Essaie en vain de secourir Albe, 530. Obtient une suspension d’armes de trois mois, 531. (Du Bellay.) — Gagne l’esprit d’André Doria, qui se rend à l’Empereur avec douze galères, XX, 369. (Comm. de Montluc.)

Guébriant (M. de) force les Es-