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Grandzai (le seign. de) est tué à l’assaut de Pavie, XVIII, 73.

Grange (Jean de La), cardinal d’Amiens, ministre des finances sous Charles V, prend la fuite sous Charles VI, VI, 184.

Granuchin, marchand français établi à Barges en Italie, livre cette ville aux Français ; détails curieux sur cette affaire, XX, 460 et suiv.

Granvelle (Nicolas Perrenot, seign. de), ambassadeur de Charles-Quint auprès du roi de France, paroît devant le conseil du Roi, demande son congé, et se plaint de l’inexécution du traité de Madrid, XVIII, 33. Deux opinions contraires sur son origine, XX, 408.

Gras (le comte) de Lombardie repousse les Grecs dans une première rencontre, I, 190. Se hâte de porter à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Andrinople, 360.

Grassay (P. de) reçoit des mains du maréchal Boucicaut la bannière de Notre-Dame, VI, 485.

Graville (Guill. de), seign. normand, du parti anglais, est fait prisonnier à la bataille de Cocherel, IV, 272.

Graville, partisan de Charles VII, attaqué dans Meulan, demande du secours au Roi, VIII, 12. N’en recevant point, s’engage avec sa garnison sous les drapeaux des Anglais, 13. (Tabl. du règn. de Char. VII.) — Accompagne La Hire dans son entreprise contre les Anglais au siége de Montargis, 126. Se comporte vaillamment, 128. Assiste au siége de Jargeau, 181. (Mém. conc. la Pucelle.)

Graville (Louis Mallet, seign. de), chambellan de Charles VIII, jouit d’un grand crédit auprès du duc et de la duchesse de Bourbon, XIII, 5. Devient amiral, est opposé à l’entreprise d’Italie, 207.

Graville (le seign. de) est tué à la bataille de La Bicocque, XVII, 379.

Gray (lord), gouvern. de Guine, rend le château de cette ville par capitulation, XXXII, 156. Est retenu prisonnier, 157.

Grecs (les) : portait de ce peuple, I, 24. (Notice.) — Mettent le feu à la flotte des Latins, 248. Se préparent à défendre Constantinople, 260. (Ville-Hardouin.)

Grégoire IX, pape, succède à Honorius III ; se montre zélé pour l’Empire latin, I, 480. Reçoit à Rome l’empereur Robert ; lui donne des consolations et des conseils, 482. Déploie un grand zèle pour la défense de Constantinople, 490. Prend intérêt au jeune Baudouin, publie en sa faveur une croisade, et négocie avec Vatace, 492. Sa mort, 500. (Décad. de l’Empire latin.) — S’intéresse pour le comte Thibaut, II, 55. S’efforce en vain de faire revenir Louis IX sur l’ordonnance qui réprimoit les prétentions exagérées du clergé ; blâme la persécution exercée contre les juifs, 56. Son caractère austère et inflexible ; excommunie Frédéric, 64. Lui reproche d’avoir trompé les espérances des chrétiens de la Palestine ; sur la réponse de l’Empereur, l’excommunie de nouveau ; est forcé de quitter Rome, 65. Écrit au cardinal Pelage, son légat, pour blâmer les cruautés que les troupes de Jean de Brienne exerçoient en Sicile et dans le royaume de Naples ; ses sentimens de douceur et d’humanité, 66. Donne le baiser de paix à l’Empereur dans la ville d’Agnani ; maintient la ligue des villes de Lombardie ; presse Frédéric d’entreprendre une nouvelle croisade ; empêche le mariage de ce prince avec la fille du roi de Bohême, 67. L’excommunie de nouveau, en rappelant ses anciens griefs contre lui, 68. Accuse Frédéric d’avoir dit que le monde avoit été trompé par trois imposteurs, Moïse, Mahomet et J.-C. ; s’efforce de soulever tous les princes chrétiens contre lui ; envoie en France l’évêque de Palestrine publier l’excommunication contre Frédéric et assembler un concile national, 69. Meurt à