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don Pèdre, qui veut se venger sur les prisonniers français ; confie Duguesclin à la garde du captal de Buc, 422. Fait apporter sa table au milieu du champ de bataille, 423. Soupçonne la fidélité de don Pèdre, 425. Lui fait promettre qu’il n’aura aucun ressentiment contre les bourgeois de Burgos, 426. Trompé par ce prince, se retire avec son armée du côté de la Navarre, 428. Refuse de délivrer Duguesclin, 429. Veut aller punir la perfidie de don Pèdre, 430. Accorde la liberté, moyennant rançon, au Besque de Vilaines et au maréchal d’Andreghem, 444. (Mém. de Duguesclin.)

Galles (la princ. de) fait dîner Duguesclin avec elle à Angoulême, et lui donne 30,000 florins pour payer sa rançon, IV, 453.

Galliot (Jacq.), commandant de l’armée royale sous les ordres de La Trémouille, est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Gamache (le sire de) fait lever le siége de S.-Martin-le-Gaillard, attaqué par les Anglais, VII, 308. (Mém. de Fenin.) — Défait les Bourguignons vers Blanquetaque en Picardie, VIII, 92. Est fait prisonnier à la bataille de Crevaut, 94. (Mém. conc. la Puc.)

Gamache (le marq. de) est tué dans une embuscade, après s’être vaillamment défendu, LI, 219.

Gamin, march. de la rue S.-Denis, marie sa fille au fils du présid. de Hacqueville ; les écus font ce mariage, XLVI, 293.

Gamon (Achille), avocat et consul d’Annonay. Ses Mémoires renferment des détails sur les États de Languedoc de 1560, et sur les troubles qui les suivirent, XX, 34. (Introd. aux Mém. de la sec. moitié du 16e siècle.) — Ils renferment aussi des détails sur les horreurs auxquelles la ville d’Annonay fut en proie pendant les premières guerres civiles. Le style de Gamon offre quelquefois de la précision et de l’énergie, XXXIV, 300. (Notice.)

Gandonville (Gautier de) prend la croix, I, 102. Est nommé par le comte de Blois pour aller à Venise, 106.

Ganges (le baron de) est tué à Sumène avec 180 des siens par les protestans, XXXIV, 372.

Gannay (le présid. de) est nommé chancelier du royaume de Naples, XIV, 234.

Gantois (les) pendent et étranglent le valet d’un héraut envoyé à Gand par les ambassadeurs du roi de France, XI, 33. Sous le nom de compagnons de la verde tente, pillent et brûlent le village de Hultz, 34.

Garcie (don), fils du vice-roi de Naples, essaie inutilement de reprendre Sienne, qui a secoué le joug de l’Empereur, XXIX, 210.

Garde (le baron de La), général des galères du Roi, enlève 15 navires espagnols, XXVIII, 421. Attaque et prend deux navires de la même nation, XXIX, 280. En prend trois autres devant S.-Florent, 557.

Gardes du roi de France. Voy. les Mém. de Fleurange, XVI, 161.

Gardes des rois : en quel nombre ils doivent être, XXIV, 319.

Garnet (Henri), provincial des jésuites en Angleterre, est exécuté à mort comme complice de la conjuration des poudres, XLVII, 523.

Garnier (Laurent), pendu au gibet de Paris pour cause de meurtre, reçoit au bout d’un an et demi les honneurs de la sépulture, XIV, 83.

Garnisons de ceux de la religion (état des) pour l’année 1606, XLVIII, 139.

Garrigue (le capit. La) prend par escalade le fort La Piova, XXIX, 118. Se retire ensuite avec son butin et sans perte, 119.

Garris (don), général de l’armée espagnole, est blessé au siége d’Ostende, XLVII, 320.

Garrou (le capit.), commandant de Cosme pour le Roi, défend cette place contre un seigneur milanais nommé Mainfroy, XVII, 339. Le