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avec Léon X, revient triomphant en France, laissant le gouvernement du Milanais au connétable de Bourbon, 20. Donne une face nouvelle à sa cour ; y appelle toutes les femmes aimables, 21. Remarque la comtesse de Châteaubriant, sœur de Lautrec, 22. Signe une paix perpétuelle avec les Suisses, 23. S’occupe du soin d’embellir et de policer son royaume, 24. Les préventions que la comtesse de Châteaubriant lui a fait concevoir contre le connétable de Bourbon augmentent quand il voit l’intérêt qu’elle prend ensuite au connétable, 25. Sa conduite ferme dans l’affaire du concordat, 31. Il en ordonne l’enregistrement au parlement, 32. Appelle auprès de lui Léonard de Vinci et les plus célèbres architectes d’Italie, 34. Sa conception facile, son goût exquis ; comment il traite un charlatan nommé Jules Camille, 35. Essaie d’attirer en France le célèbre Érasme, et lui offre la direction du collége royal, 36. Se met sur les rangs pour obtenir la couronne impériale, 39. Jette les premiers fondemens du Louvre, 43. Son entrevue à Ardres avec Henri VIII n’a aucun résultat, 44. Fait fuir devant lui Charles-Quint au-delà de l’Escaut ; irrite le connétable de Bourbon, 47. Crée vingt nouvelles charges de conseiller au parlement ; convertit en monnoie la grille d’argent de S.-Martin de Tours ; ouvre un emprunt de 200,000 livres sur la ville de Paris, innovation qui réussit mieux qu’on ne l’espéroit, 51. Origine des rentes sur l’hôtel-de-ville, 52. Fonde deux chaires d’hébreu et deux de grec ; appointemens qu’il y affecte, 55. Envoie à Venise Jean de Lascaris pour faire venir de la Grèce un certain nombre de jeunes gens destinés à être élevés avec la jeunesse française, et à répandre parmi leurs camarades le goût du grec ; charge Clément Marot, son valet de chambre, de retoucher le roman de la Rose et autres productions, 56. Prêt à passer en Italie, il forme le projet de réconcilier le connétable avec sa mère, et de le nommer lieutenant général du royaume, 60. Convaincu de sa trahison, il essaie de le ramener ; va le trouver à Moulins ; peu de succès de cette démarche, 61. Charge Bonnivet du commandement de l’Italie, 62. Traduit devant le parlement les complices du connétable, 63. Court au secours de Marseille ; repousse les ennemis ; passe en Italie, 65. Entre dans Milan ; fait le siége de Pavie ; divise imprudemment son armée, 66. Livre bataille, est blessé, et se rend à Lannoy, vice-roi de Naples ; est conduit au château de Pizzighitone ; son billet à sa mère, 68. Reçoit la visite de Pescaire et du connétable ; quel accueil il fait à l’un et à l’autre, 69. Comment on le décide à se laisser conduire en Espagne, 70. Sa lettre aux différens ordres de l’État, 71. Est conduit à Gênes, puis à Barcelone, 72. Ensuite à Valence, d’où Lannoy le mène dans une maison de campagne où il peut jouir du plaisir de la chasse ; est enfin conduit selon ses désirs à Madrid, 73. Comment les femmes du plus haut rang s’empressent d’adoucir sa prison ; ordre de Charles-Quint pour lui interdire toute distraction, 74. François, ne pouvant obtenir de l’Empereur des conditions raisonnables, dresse un acte d’abdication en faveur du Dauphin son fils, et l’envoie à Charles-Quint, 84. Signe un traité, contre lequel il proteste en secret, 89. Est échangé contre ses deux fils aînés, 90. Sa conduite envers madame de Châteaubriant ; il s’attache à mademoiselle d’Heilly, 91. Offre aux ambassadeurs de Charles-Quint 2,000,000 pour la rançon de ses fils, 93. Marie la duchesse d’Alençon au jeune Henri d’Albret, roi de Navarre, 95. Convoque à Paris une grande assemblée, où il demande des secours, soit pour continuer la guerre, soit pour racheter ses fils, 98. Va sur les frontières d’Espagne recevoir son épouse et ses enfans, 104. Ses égards