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d’Arc aux Bourguignons, 287. (Supp. aux Mém. sur J. d’Arc.)

Fleur, religieux dominicain, prêche à Arras l’oraison funèbre de Jean-sans-Peur, et fait tous ses efforts pour calmer le ressentiment de Philippe son fils, IX, 36.

Fleurange (Robert III de La Marck, seign. de), fils de Robert II, dit le grand sanglier des Ardennes, est accueilli par François I, et devient son serviteur le plus dévoué, XVI, 141. Est déshérité par son père pour n’avoir pas voulu trahir ses sermens ; est chargé de gagner les électeurs d’Allemagne pour procurer la couronne impériale au roi de France ; repousse toutes les avances de Charles-Quint, 142. Est rétabli dans sa fortune par son père ; soutient avec courage la guerre contre l’Empereur ; s’attache plus fortement que jamais à François I ; est fait prisonnier avec ce prince à la bataille de Pavie ; compose ses Mémoires dans sa prison, 143. Après le traité de Madrid, reçoit les récompenses dues à sa valeur et à sa fidélité ; défend et sauve la ville de Peronne, assiégée par le prince de Nassau ; meurt à Longjumeau d’une fièvre violente ; son arrière-petite-fille épouse Henri de La Tour-d’Auvergne, duc de Bouillon, si connu sous les règnes de Henri IV et de Louis XIII, 144. Conduite généreuse de Fleurange envers sa cousine, 145. (Notice.) — Motifs qui lui ont fait écrire ses Mémoires ; sa naissance ; origine de sa famille, 147. À l’âge de 9 ans, il va à la cour du roi de France, 148. Est présenté au Roi, qui lui fait bon accueil et l’envoie vers M. d’Angoulême, 149. Est bien reçu par ce prince, qui s’attache à lui, 150. Jeux auxquels il s’exerce avec M. d’Angoulême, 152. Est marié avec la nièce du cardinal d’Amboise, 187. Se rend en Italie, 191. Arrive à Milan, de là à Vérone, pour y servir l’Empereur, 192. Prise du château de Montcelle et de la petite ville de Lignare, 193. Il va à Parme, où il est témoin de deux combats singuliers entre deux chevaliers tenant le parti du Pape, et deux autres tenant le parti de la France, 196 ; et d’un tournoi à pelottes de neige, où le grand-maître Chaumont d’Amboise est blessé au nez, 197. Suit l’armée à La Mirandole, 199. Prise de cette place par le pape Jules, 200. Va au siége de la place de La Concorde, qui est emportée d’assaut, 201. Fait prisonnier Jean-Paul de Maufron, 202. Assiége une cassine occupée par un commandeur de Rhodes, et s’en rend maître, 203. Passe à pied une petite rivière en poursuivant les Vénitiens, 206. Défait grand nombre d’ennemis à la journée des Asniers, 207. Bologne et son château pris par les Français sont rendus aux Bentivoglio, 208. Après la bataille de Ravennes et la retraite de l’armée française, Fleurange se rend dans le pays de Gueldre, où il retient pour le service du Roi 5,000 lansquenets, 226. Les congédie ensuite par ordre du Roi, 228. En rappelle 2,000 par un nouvel ordre, 229. Accompagne en Italie le seigneur de La Trémouille, avec son frère Jamets, 234. Est envoyé avec ses lansquenets pour prendre Alexandrie ; s’en empare, 236. Arrête le pillage de cette ville, 237. Passe trois jours et trois nuits au siége du château de Novarre, sous le feu de l’artillerie de cette place, 240. Détails sur ce siége, 241. Comment il oblige la troupe des aventuriers à monter la montagne de Trécas, 242. Danger qu’il court sur cette montagne, 243. Reçoit 46 blessures à la bataille de Trécas, 246. Ramène en Picardie le reste des lansquenets, 248. Amène du secours aux Français à la bataille de Guinegaste, 255. S’oppose à ce que l’armée se retire pendant la nuit, 256. Reçoit 100 hommes d’armes du Roi, 257. Est appelé auprès de la Reine, 261. Assiste aux noces du comte d’Angoulême, célébrées à S.-Germain-en-Laye, 264. Prend part aux joûtes et tournois faits à Paris à l’occasion du mariage du Roi, 270. Re-