Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/210

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

court appartenant au seigneur de Fleurange, XVI, 366. Fait mettre le feu dans la ville de Bouillon, 377.

Felleton (Guill.), afidé du comte de Montfort, est chargé de garder étroitement Duguesclin, IV, 227. Cédant aux instances de son prisonnier, il lui dit la cause de cette rigueur, 228. Se rend avec ses frères Aimery et Jean auprès du prince de Galles pour marcher contre Henri de Transtamare, 400. Fait de grands ravages en Navarre à la tête de l’avant-garde anglaise, 404. Livre combat à un corps espagnol, 407. Est tué par la troupe de Duguesclin, 408.

Fenestranges (le seign. de), maréchal de Lorraine, est choisi aux conférences tenues à Florehenges pour servir d’interprète entre les Français et les Saxons, IX, 378.

Fenin, auteur de Mémoires, n’a pas toute l’impartialité qu’on exige d’un historien, VI, 168. Fut d’abord artificier, prevôt de la ville d’Arras, puis écuyer et pannetier de Charles VI ; en quoi ses Mémoires sont curieux, 170.

Férat (le bacha) est envoyé général en Hongrie, XLIII, 147. Y est peu respecté des gens de guerre, et n’obtient aucun succès, 152. Instruit du dessein formé par Mahomet III de se défaire de lui, il essaie d’échapper à la mort, 157. Est pris et étranglé, 159.

Ferbourg, capit. breton, chasse les Anglais de la place de Bonsmolins, et en reçoit la capitainerie du duc d’Alençon, VIII, 217.

Ferdinand-le-Catholique, roi de Castille, conclut une trève avec le roi de France, XIII, 214. Deuil général dans toute l’Espagne à la mort de son fils, prince de Castille, 216. Reçoit du Pape le titre de Très-Catholique pour avoir chassé les Maures de Grenade, 217. Malheurs arrivés au Roi et à la Reine lorsqu’ils étoient au plus haut degré de prospérité, 218. Réflexions de l’auteur à ce sujet, tirées des infortunes arrivées aux autres rois de son temps, 220. (Ph. de Comines.) — Conclut avec Louis XII un arrangement pour le partage du royaume de Naples, et traite secrètement avec Frédéric, XV, 45. Piége qu’il tend au roi de France, 55. Offre à Frédéric de lui rendre la partie de son royaume qui lui est échue, si Louis XII veut en faire autant ; nouvelle intrigue qui n’a pas de suite, 68. Il se rapproche de Louis XII, promet de réparer ses anciens torts ; conclut son mariage avec Germaine de Foix, sœur du roi de France, 70. Ne peut empêcher l’archiduc Philippe de prendre possession de la Castille ; trouve moyen de faire revenir Gonsalve en Arragon ; part pour Naples avec sa jeune épouse, 71. Cherche à détacher Maximilien de son alliance avec les Français ; lui propose d’ouvrir à Mantoue un congrès où toutes les puissances enverroient leurs ministres, 106. (Tabl. du règn. de Louis XII.)

Ferdinand, cardinal, frère du duc de Mantoue, se met en possession du Montferrat après la mort de son frère, L, 212.

Ferdinand, duc de Calabre, fils d’Alphonse roi de Naples, commande en Romanie l’armée levée contre le roi Charles VIII, XIII, 29. Sort de Rome pendant la nuit, et se retire à Naples, 57. Est couronné roi par son père, et réunit des forces pour résister aux Français, 67. Abandonne à Charles VIII la ville de Saint-Germain, et retourne à Naples, 71. Voyant cette ville révoltée, se retire dans l’île d’Ischia, 72. Rentre dans Naples, 159. Conclut avec les généraux français le traité d’Atelle, 196. Meurt peu après son mariage avec sa tante, 198. (Mém. de Comines.) — S’avance au devant des Français ; s’enferme dans S.-Germain ; en sort pendant la nuit, et se rend à Capoue ; ne pouvant ranimer les courages abattus, il abandonne cette ville au vainqueur, et vole à Naples, XIV, 227. Réunit les princi-