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port ; fait représenter au roi d’Angleterre qu’elle est décidée à ne point donner sa main au sire d’Albret, 186. Consent à épouser Maximilien, 187. Comment ce mariage est célébré, 188. Rejette avec hauteur la proposition d’épouser Charles viii ; implore en vain la protection de Maximilien ; annonce le projet de fuir en Angleterre, 194. S’enferme dans Rennes avec le prince d’Orange, le comte de Dunois et le maréchal de Rieux ; fait déclarer au Roi qu’elle veut être libre ; obtient un sauf-conduit ; se rend à Langeais, d’où elle lui fait dire qu’elle consent à lui donner sa main, 195. Est couronnée à S.-Denis, 196. Met au monde un fils dont saint François de Paule est parrain, mais qui vécut peu, 197. (Tab. du règ. de Ch. viii.) — Sa douleur à la mort de Charles viii son mari ; se retire à Rennes, où elle s’occupe du bonheur de ses sujets, XV, 7. Consent à épouser Louis XII, 16. Obtient des conditions meilleures que par son mariage avec Charles viii ; se charge d’acquitter les dettes de la reconnoissance du Roi, 17. Ses libéralités ; élégance de sa cour ; son goût pour les lettres, 18. Son portrait par Claude de Seyssel ; amour constant que Louis xii eut pour elle, 66. Meurt du chagrin que lui causent les désastres du royaume, 127. (Avertissement.)

Anne d’Est, veuve du duc de Guise, épouse Jacques de Savoie, duc de Nemours, XX, 121. (Introd.) — Demande justice de la mort de son mari contre l’amiral, XXXIII, 318. (Mém. de Castelnau.) — Est appelée la Reine mère ; pourquoi ; tient un propos atroce à une dame qui se plaint que la famine forcera les mères à tuer et à manger leurs propres enfans, XLVI, 81. Ses funérailles, XLVIII, 57. (Mem. de L’Estoile.)

Anne Sforce, duchesse de Ferrare, fait un accueil particulier aux Français qui ont fait lever le siége de La Bastide, surtout au chevalier Bayard ; éloge de cette princesse, XV, 358.

Anneraud (le maréchal d’) est chargé de la direction de la guerre ; son caractère, XVII, 162. Entre en Italie, d’où il revient sans avoir rien tenté d’important, 164. (Introd.) — Opère sa retraite sur Pavie, XVIII, 86. Passe le pas de Suze et entre dans Turin, 309. Fait prendre d’assaut la ville de Ciria, XIX, 87 ; celles de Rivole, Aveillane et S.-Ambroix, 88. Va au secours du comte Guy de Rangon pour assiéger Moncalier, qui est abandonné par le capit. Scalingue, 190. Arrive devant Carignan, qui se rend, 191. Est rappelé en France avec ses troupes, qui sont remplacées par de nouvelles, 192. Est envoyé avec plusieurs capitaines pour jeter des vivres dans la place de Térouenne, 204. Comment il y parvient, 205. Est chargé de faire entrer des arquebusiers et de la poudre dans Térouenne, 242. Noms des capitaines qui l’accompagnent, 243. Fait entrer le secours dans la place, 244. Est fait prisonnier dans sa retraite avec la plupart de ses capitaines, dont plusieurs sont ensuite délivrés, 245. Est nommé maréchal de France, 290. Est envoyé en qualité de gouverneur du Piémont, 294. Est appelé auprès du Roi, et chargé de la conduite des affaires, 302. Est envoyé en Roussillon pour diriger le Dauphin, 361. Part pour le Piémont, arrive à Turin, 390. Marche sur Coni, 393. Assiége cette place, d’où il se retire avec perte, 395. Pourvoit à la sûreté du Piémont, 396. Danger qu’il court en repassant les monts, 397. Revient auprès du Roi, 398. Reçoit ordre de se porter sur Avesnes, et se met en marche, 422. Envoie des renforts à Landrecies, 454. Est envoyé à Soissons auprès de l’Empereur, 550. Conclut la paix, 551. Prend le commandement d’une armée navale, et se porte vers l’île de Wight ; livre combat aux Anglais, 564. Ses dispositions pour un nouveau combat, 566. Avantage qu’il remporte, 567. Opère une descente sur trois points, 569. Assemble les pilotes et les capitaines ; délibère sur