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Estoile (Claude de L’), un des fils de Pierre de L’Estoile, est membre de l’Académie française à sa première formation ; est employé par le cardinal de Richelieu à composer des pièces de théâtre, XLV, 14.

Estoile (Louis de L’), fils de P. de L’Estoile, part de Paris pour aller à l’armée de la Ligue, XLVI, 17. Est tué devant la ville de Dourlens, XLVII, 139.

Estoile (Pierre de L’), fils aîné de l’auteur des Mémoires ou Journal, plaide sa première cause à la Tournelle à l’âge de 24 ans, et la gagne, XLVIII, 210. Devient agent du cardinal de La Rochefoucauld, 281.

Estournel (le seign. Jean d’) vient dans Peronne avec sa femme et ses enfans, apportant tous les blés du voisinage et de l’argent pour payer la garnison, et empêche ainsi la ville de se rendre au comte de Nassau, XIX, 163. Comment le Roi récompense son dévouement, 164.

Estouteville (le card. d’) rédige par ordre du Roi les réglemens auxquels l’université de Paris est soumise, VIII, 85.

Estouteville (Jean d’), seign. de Torcy, reçoit pour le Roi la ville d’Abbeville après la mort du duc de Bourgogne, XII, 246.

Estouteville (Robert d’), prevôt de Paris, est mis à la Bastille, puis au Louvre, pour injustices et abus dans l’exercice de son autorité, XIII, 253. Est remis dans son office de prevôt de Paris, 328. Défend vaillamment la ville de Beauvais contre le duc de Bourgogne, 420. Sort de cette ville ; va reprendre les villes d’Eu, de S.-Valery, et le château de Rambures, 427.

Estouteville (Jacq. d’), fils de Robert d’Estouteville, succède à son père dans l’office de prevôt de Paris, XIV, 86.

Estouteville (Jean d’), seign. de Vernon-sur-Seine. (Voyez l’art. Ménard.)

Estradiots (les) défont 40 cavaliers de l’armée du maréchal de Gié ; caractère et manière de vivre de ce peuple ; leur origine, XIII, 121.

Estrées (le seign. d’), commandant de Dourlens, attaque les lansquenets et les défait, XVII, 362. Repousse les ennemis qui viennent assiéger cette ville, 363.

Estrées (Gabrielle d’), duchesse de Beaufort, maîtresse de Henri IV, meurt subitement au moment où le Roi pense à l’épouser ; détails sur cette mort, XXXVI, 382 et suiv. ; XLVII, 248 ; XLIX, 380.

Estrées (Antoine d’) est envoyé par le duc d’Alençon auprès du roi de Pologne pour le féliciter, et le prier de revenir promptement en France, XLV, 93.

Étampes (Richard, comte d’), de concert avec le bâtard de Bourgogne, décide de faire une attaque sur Luxembourg, IX, 388. Entre dans cette ville avec plusieurs seigneurs, 391. Se porte à Waterloo avec ses troupes contre les Gantois rebelles, X, 76. Les tue et les disperse, 77. Est fait chevalier par le seigneur de Haubourdin, et fait à son tour plusieurs chevaliers ; leurs noms, 78. Achève la défaite des Gantois, leur fait lever le siége d’Oudenarde, 81. Entre dans cette ville, 82. Emporte le village de Nevèle, 94. Y met le feu ; retourne à Oudenarde, 96. Empêche les Gantois de rompre une digue, en tue et fait plusieurs prisonniers, 101. Détails sur un banquet donné à Lille par le comte, 162. Vers adressés au duc de Bourgogne en cette occasion, 163. Le comte est envoyé à Louvain au devant du dauphin de France, 219.

État de la France en 1591 (discours sur l’) : passages remarquables sur cet ouvrage, XL, 268.

États et Offices. L’ambition de les posséder cause de grands maux ; l’Angleterre en offre beaucoup d’exemples, XI, 386.

États généraux. Ancienneté de ces assemblées en France, XXIV, 296. Charlemagne les consulta toujours, 297. Danger qu’il y auroit à