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Estanges, jeune gentilh., est tué dans une escarmouche devant Montmédy, XXXI, 104.

Esternay (le seign. d’), du parti du duc de Berri, est arrêté en sortant de Rouen, déguisé en cordelier, XIII, 334. Est noyé dans la rivière d’Eure, 336.

Estissac (Amauri d’) est nommé gouverneur du dauphin Louis, fils de Charles VII, XI, 151. Puis devient un de ses conseillers, 160.

Estoges (le vicomte d’) se distingue au siége de Ravennes, XVI, 28.

Estoile (Pierre de L’) reste fidèle aux deux rois dont il écrit l’histoire ; rend justice aux grands hommes des deux partis, XX, 31. Deux parties distinctes de son Journal ou de ses Mémoires ; en quoi elles diffèrent et intéressent, 32. (Introd. aux Mém. de la sec. moitié du seiz. siècle.) — Sa famille, XLV, 3. Sa naissance ; les dernières paroles de son père mourant frappent vivement son imagination ; il étudie à l’université de Bourges sous le savant Arbuthnot, 4. Ses préventions contre l’Église romaine fortifiées par une foule de circonstances, 5. Son mariage ; il devient audiencier de la chancellerie de Paris ; il reste étranger à tous les partis, et se contente de consigner dans ses Registres son indignation, ses craintes ou ses espérances ; portrait qu’il fait de lui-même, 6. Il se voit comme forcé de faire partir son fils aîné pour l’armée de la Ligue, 7. Sa liberté est plusieurs fois menacée, 8. Pourquoi il dénigre dans son Journal le parlement de Tours et relève celui de Paris, 9. Sous quel rapport son Journal est plus instructif que beaucoup de Mémoires, 10. Ami de la littérature, il est lié avec beaucoup d’hommes qui la cultivent ; son goût pour les curiosités et les médailles ; ce goût dérange ses affaires ; un long procès qu’il soutient les ruine et trouble sa tranquillité, 11. De graves infirmités aigrissent son humeur ; il flotte sans cesse entre le catholicisme et les sectes nouvelles, 12. Son second mariage, 13. Ses enfans ; son peu de sensibilité pour sa femme et ses enfans, 14. Caractère particulier de ses Mémoires ; rapport qu’ils ont avec les Chroniques de Jean de Troyes, 15. Style de L’Estoile ; défaut qu’on lui reproche, 16. Ses idées indépendantes en politique et en matière de religion, 17. Ses exagérations tiennent à son caractère frondeur ; néanmoins il peint fidèlement les opinions d’une classe d’hommes considérables de son temps ; il est diversement jugé par les critiques, 18. Éditions de la première partie de ses Mémoires, 19. Différences entre la première édition et les autres, 20. Préférence donnée à la dernière, 22. Différentes pièces relatives aux affaires du temps placées à la suite du Journal de Henri III ; choix qu’on a dû faire parmi ces pièces, 23. Journal de Henri IV ; éditions de ce Journal ; lacunes qu’elles présentent, 24. Opinions des journaux littéraires sur ces éditions, 25. Examen des manuscrits acquis par la bibliothèque du Roi, lesquels ont servi à compléter le Journal de Henri IV, 30 et suiv. Comment on est parvenu à former une bonne édition des Mémoires de L’Estoile sur Henri IV, 40. (Notice.) — Pendant la disette de Paris, il donne un pain à un pauvre homme mourant de faim, qui tient un enfant de cinq ans entre ses bras, lequel expire de besoin, XLVI, 78. Donne du pain à un homme savant et aisé qui mouroit de faim, et reçoit de lui des sonnets qu’il a composés sur la famine, 79. Perd plusieurs personnes de sa famille et un de ses amis, 102, 104 et suiv. Autres pertes semblables, 114. Accidens qui lui arrivent dans sa maison, 304. Autre accident, 330. Quelle part il prend à la réduction de Paris ; détails sur cette réduction, 602. Son jugement sur l’histoire latine du président de Thou, XLVII, 424. Liste des livres qu’il emporte