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ner aux seigneurs français prisonniers ; affecte de ne faire aucune attention à l’amiral Coligny, XXXIV, 32. (Mém. de Mergey.)

Emmonot, procureur au parlement, tue un bon catholique sous prétexte qu’il est politique, et lui vole 400 écus ; autres meurtres semblables commis par des Seize, et laissés impunis, XLVI, 25. Il est pendu au Louvre comme coupable du meurtre du président Brisson, 216. Il n’en est cependant pas complice ; pourquoi il est exécuté, 219.

Enghien (François de Bourbon, comte d’), à la tête d’une flotte française s’empare de Nice avec l’amiral Barberousse, XVII, 167. Se rend dans les Pays-Bas ; est chargé du commandement de l’armée d’Italie ; gagne la bataille de Cerisolles ; s’empare de presque tout le Montferrat, 168. Est rappelé en France, 169. Sa mort répand la désolation à la cour, 180. (Introd.) — Assiége la petite ville d’Arlon, et la force à se rendre, XIX, 374. Trompé par trois soldats savoisiens, entreprend de se rendre maître du château de Nice, 428. Sa prudence dans cette entreprise ; il échappe à Janetin Doria et se retire à Toulon, 429. Se rend maître de la ville de Nice avec Barberousse, et revient trouver le Roi à Cateau-Cambresis, 478. Est envoyé en Piémont à la place du seigneur de Boutières, 485. Se porte sur Carignan et fait ses dispositions pour l’affamer, 486. Comment il empêche les ennemis de rafraîchir cette place, 487. Vient camper à Carmagnole, 488. Envoie demander au Roi des secours et de l’argent, 489. Noms des jeunes seigneurs français qui se rendent auprès de lui dans l’espoir d’assister à une bataille, 490. Moyen dont il se sert pour cacher aux soldats la pénurie d’argent où il se trouve, et les engager cependant à livrer combat, 493. Ses dispositions pour la bataille ; noms des seigneurs qui y commandent, 496. Délibérations qui précèdent cette bataille, 500. Détails sur la journée de Cerisolles, 504. Comment le comte avec un petit nombre vient à bout d’enfoncer les Espagnols, et gagne la victoire, 508. Retourne à Carmagnole, 513. Reçoit ordre du Roi de se borner à affamer Carignan, et de garder ses forces pour la défense du royaume, 515. Accorde une capitulation à la garnison de Carignan, qui lui remet la place, 517. Entreprend de surprendre Albe et de secourir le seigneur Pierre Strozzi, qui vient se joindre à lui, 528. Comment il vient à bout de cette double entreprise, malgré les obstacles qu’il rencontre de la part des Suisses, 530. Accident qui cause sa mort, 605. (Mém. de Du Bellay.)

Enghien (François de Bourbon, duc d’), est tué à La Roche-Guyon par le seign. Bentivoglio, XLV, 51.

Enghien (J. de Bourbon, comte d’), est tué à la bataille de S.-Quentin, XX, 71. (Introd.) — Reçoit avec grande joie la permission du Roi de livrer combat ; investit Carignan, XXI, 15. Fait ses dispositions pour livrer bataille dans la plaine de Cerisolles, 16. Retourne à Carmagnole sans avoir combattu, 18. Prend la ferme résolution de combattre le lendemain, malgré l’avis de quelques opposans, 20. Son désespoir en voyant la défaite de ses gens de pied, 31. Gagne la bataille, et poursuit les ennemis dans leur fuite, 34. À quoi servit le gain de cette bataille, 40. (Comment. de Montluc.) — Est tué à la bataille de S.-Quentin, XXIV, 201. (Tavannes.) — Est envoyé en Provence ; comment il y est reçu, XXVI, 108. Il tente sur le château de Nice une entreprise qui ne réussit pas, 113. Pardonne à M. de Grignan de la lui avoir proposée, 117. Assiége la ville de Nice avec Barberousse, et s’en rend maître, 118. Rentre dans le port de Marseille, et va rejoindre le Roi à Cateau-Cambresis, 120. Envoyé en Piémont, il écrit à M. de Vieilleville de venir le joindre, 122. Arrive à Chivas ; son entrevue avec M. de Boutières, 123. Prend plu-