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velle flotte, et est forcé de rentrer dans ses ports, 155. Survit peu à son fils le prince de Galles ; ses derniers revers l’avoient abattu ; caractère de ce prince, 157.

Édouard IV, roi d’Angleterre, se réfugie en Hollande, XII, 36. Se rend auprès du duc de Bourgogne, 45. En obtient des secours ; repasse en Angleterre, 46. Est reçu à Londres, 47. Livre bataille au comte de Warwick, 49. Demeure victorieux, 50. S’oppose au mariage de la fille du duc de Bourgogne avec le duc de Guyenne ; engage ce duc à se réunir aux autres princes pour démembrer la France, 58. Conclut un traité avec le duc de Bourgogne dans le même dessein, 102. Lève des subsides et des troupes ; lenteur dans ses préparatifs, 103. Sollicite le duc de Bourgogne d’abandonner le siége de Nuitz, 109. Se rend à Douvres, où se trouve réunie une brillante armée, 122. Envoie défier le roi de France par un héraut, et le somme de lui rendre le royaume, 126. Débarque à Calais, 129. Trompé par une lettre du connétable de S.-Paul, il se présente avec le duc de Bourgogne devant S.-Quentin, dans l’espoir d’y être reçu ; est obligé de se retirer, 132. Arrête une trève de 7 ans avec le Roi, 139. Entrevue des deux princes à Péquigny, 150. Jure la trève, 156. Repasse la mer ; comment il parvint à remplir ses intentions, 164. L’espoir qu’il nourrit sans cesse de marier sa fille avec le dauphin de France l’empêche de s’opposer à la prise de possession des places de la Bourgogne par Louis XI, 329. Averti par ce roi que le duc de Clarence son frère recherche l’alliance de Marie de Bourgogne, il le fait arrêter, 330. (note). La douleur que lui cause la conclusion du mariage du Dauphin avec la fille de l’archiduc abrège ses jours, 387. (Mém. de Comines.) — Fait mourir son frère le duc de Clarence dans un tonneau de Malvoisie, XIV, 68. (J. de Troyes.)

Elfe (d’), Allemand, cheval. de l’ordre, est pendu pour avoir fait des levées en Allemagne pour les protestans, XLV, 205.

Egemberg (Robert d’), lieuten. du marquis de Burgaw, avec 6,000 hommes défait 30,000 Turcs commandés par le bacha de Bosnie, XLII, 97. Met le siége devant le château de Pétrine ; est forcé de le lever, 99.

Egmont ou Aiguemont (le comte d’) passe en Angleterre, où il conclut le mariage de la reine Marie avec Philippe, fils de Charles-Quint, XXIX, 279. (Mém. de Du Villars.) — Est chargé d’aller faire le siége de Toul, qu’il somme de se rendre, XXXI, 170. (Comment. de Rabutin.) — Se retire sans exécuter une seule de ses menaces, 174. XXXII, 345.

Eisembeisse (Jean), du bourg de Wortland en Danemarck, tue sa femme enceinte, six enfans, et sa chambrière ; son supplice, XLVII, 528.

Elbene (le sieur d’), lieutenant de la compagnie de chevau-légers de Monsieur, est chargé de coopérer à l’emprisonnement du prince de Condé, L, 350. Exécute cet ordre, 352.

Elbœuf (M. d’) assiége Tonneins, et reçoit cette place à composition, quand il sait que M. le prince de Condé est envoyé pour la réduire, L, 533.

Elbœuf (René de Lorraine, marquis d’), repousse un grand corps d’ennemis devant Metz, XXXII, 327. (Siége de Metz.) — Rend le château de Caen à l’amiral Coligny, XXXIV, 55. (Mém. de Mergey.)

Elbœuf (le duc d’) enlève de Paris le partisan Zamet, pour quelque argent qui lui est dû ; arrêt de la Sorbonne à cette occasion, XLVI, 405.

Élection du duc d’Anjou au trône de Pologne. (Voir l’art. de Bl. de Montluc.)

Eleners de Seningaun, venant du royaume de Norone, va trouver