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obtient des modifications avantageuses ; demande une fille de France pour son fils le prince de Galles ; fait la guerre aux Écossais ; forme une ligue contre la France ; engage sa couronne et celle de la Reine pour payer ses confédérés, 90. Mendie l’appui de Jacques d’Artevelle ; obtient du parlement un don de 20,000 sacs de laine pour ce chef de révoltés, et se décide à rompre ouvertement avec Philippe, 91. Cette détermination est attribuée, selon quelques historiens, à un banni français, 92. Édouard publie un manifeste, saisit tous les biens appartenant aux Français ; la guerre est suspendue par l’intervention du pape Benoit XII, 93. Fait prolonger la trève et renoue la confédération, 94. Va trouver Louis de Bavière à Cologne ; est nommé vicaire général de l’Empire ; s’indigne de la proposition que lui fait l’Empereur de lui baiser les pieds, 95. Échoue d’abord dans ses entreprises contre la France ; abandonne le siége de Cambray ; pénètre en Picardie, 96. Fait demander à Philippe une bataille décisive, et se retire tout-à-coup sur la Flandre ; dépenses qu’il avoit faites pour cette guerre, 97. Promet aux Flamands de leur envoyer des prêtres qui leur chanteroient la messe malgré le Pape ; passe en Angleterre, s’y prépare à une nouvelle invasion ; défait la flotte française près de L’Écluse ; débarque en Flandre, assiége Tournay, 98. Envoie un cartel à Philippe, 99. Se sert de Jeanne de Valois, sa belle-mère, pour obtenir une suspension d’armes ; s’oppose à ce qu’elle soit convertie en une paix définitive, 100. Retourne furtivement dans ses États ; sa conduite habile avec le parlement d’Angleterre, 102. Conclut un traité secret avec Jean de Montfort, quatrième fils du duc de Bretagne Jean III, 103. Envoie une armée en Bretagne ; s’y rend lui-même ; fait le siége de Vannes, 105. Négocie, obtient des conditions honorables, et une prolongation de trève de trois ans, 106. Trouve des prétextes de renouveler la guerre, la commence en Guyenne ; équipe une flotte, débarque en Normandie ; ravage cette province, 107. Marche sur Rouen, puis sur Poissy ; trompe Philippe par une fausse marche, 108. Arrive sur la Somme, essaie de forcer quelques passages, traverse cette rivière à gué, 109. Va s’établir dans un terrain avantageux près du village de Crécy, 110. Ne se laisse point éblouir par la victoire qu’il y remporte ; investit la ville de Calais, 113. Refuse de livrer un combat général ; exige que tous les Calaisiens se rendent à discrétion ; se borne ensuite à demander que six des principaux bourgeois viennent, la corde au cou et la tête nue, lui apporter les clefs de la ville, 114. Ordonne qu’on les conduise au supplice ; fléchi par les prières de la Reine, lui remet les prisonniers, 115. Chasse tous les habitans de Calais, qu’il peuple d’Anglais ; à la sollicitation du Pape, suspend les hostilités pour un an, 116. Institue l’ordre de la Jarretière ; anecdote à ce sujet. 120. Consent au renouvellement de la trève ; s’empare néanmoins de la ville de Guines, 121. Profite des désordres qui régnoient en France, 123. Se rend à Calais, ravage l’Artois ; refuse la bataille, et retourne en Angleterre, chargé d’un immense butin, 124. Envoie des secours à Philippe de Navarre, 129. Consent à une trève, 134. Impose de dures conditions au Roi, 139. Descend à Calais avec 100,000 hommes ; assiége Reims, pille la Champagne ; se présente devant Paris ; ravage la Beauce et le Maine, 140. Retourne en Angleterre et signe le traité de Bretigny, qui est approuvé par les États ; conditions de ce traité, 141. Son peu de bonne foi à les exécuter, 142. Se donne le vain titre de roi de France ; fait débarquer une armée à Calais ; excite les comtes de Gueldre et de Juliers à déclarer la guerre à la France, 151. Part avec une nou-