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Écuyer bateleur. Un Italien se disant avoir été esclave des Turcs, vient à Paris, où, pendant quelques mois, il gagne beaucoup d’argent par les tours de force et d’adresse qu’il fait sur son cheval, XLV, 238. Vers faits sur lui, 240.

Écuyers (les), troisième degré de la noblesse en France, appelés dommangers ou damoiseaux en Béarn, infançons en Arragon, III, 177.

Éder (Guillaume) est tué au siége de Beuvron, VIII, 433.

Edmond, l’un des fils d’Henri III, roi d’Angleterre, reçoit l’investiture du royaume de Sicile, mais ne passe point en Italie, II, 120. Renonce à ce royaume, 136. Arrive avec son frère Richard au port de Carthage, après la conclusion du traité de paix, 153.

Edmond, duc de Lancastre, frère du roi Édouard, envoyé à Paris pour offrir satisfaction au sujet de vaisseaux pillés pendant la paix, se laisse tromper, et signe un traité par lequel la Guyenne est cédée à la France, IV, 57. Meurt de maladie en faisant la guerre dans la Guyenne, 58.

Edmond, comte de Kent, frère d’Édouard II, roi d’Angleterre, fait la guerre en Guyenne, et est forcé d’implorer la générosité du comte Charles de Valois son vainqueur, IV, 78. Est condamné par Mortimer, favori de la reine Isabelle, qui avoit le pouvoir en main, 80.

Édouard, fils aîné de Henri III, roi d’Angleterre, lève des troupes, gagne la bataille d’Evesham, et délivre son père, II, 135. Prend la croix, 144. Arrive à Carthage après la conclusion du traité de paix ; refuse d’y adhérer, et se retire à Acre, 153. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Succède à son père sur le trône d’Angleterre ; vient à Paris rendre hommage à Philippe ; se soumet, pour un démêlé avec un de ses vassaux, au jugement des pairs de France, IV, 54. Vient à Paris rendre hommage à Philippe-le-Bel ; se rend médiateur entre la couronne de France et celle d’Arragon ; abuse de la confiance des Écossais pour s’emparer de leur pays, 56. Envoie son frère Edmond à Paris pour offrir satisfaction au sujet de vaisseaux pillés pendant la paix, 57. Fait déclarer à Philippe qu’il ne le reconnoit plus pour son seigneur ; se ménage des alliances sur le continent ; fait faire la guerre en Guyenne, 58. Soumet les Gallois ; porte des secours au comte de Flandre ; entre en négociation ; signe une paix définitive, 59. Rentre en possession de la Guyenne ; va combattre les Écossais ; réunit le pays de Galles à sa couronne, et par sa politique assure à l’Angleterre des avantages durables, 60.

Édouard II, roi d’Angleterre, n’eut pas les grandes qualités de son père ; mandé en France, se rend à Poissy auprès du Roi, IV, 69. Renouvelle les anciens traités, 70. Incapable de soutenir la guerre, envoie sa femme Isabelle en France pour négocier la paix ; la rappelle inutilement, 79. Abandonné par ses soldats, s’enferme dans Bristol avec son favori ; y est arrêté, puis assassiné en prison, 80. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.)

Édouard III, roi d’Angleterre, fils d’Édouard II, devient roi à l’âge de 15 ans ; à 18 enlève le favori Mortimer, et le fait condamner au supplice ; relègue sa mère dans une prison, IV, 80. Prétend à la régence du royaume de France, 81. Envoie à Paris des ambassadeurs pour faire valoir ses prétentions ; elles sont rejetées par les pairs et les barons, 82. En élève de nouvelles sur la Navarre, 85. Refuse de venir rendre hommage au Roi pour la Guyenne, 86. S’y décide ensuite ; comparoît devant le Roi dans l’église cathédrale d’Amiens ; prétend ne devoir que l’hommage simple, et non l’hommage lige ; retourne en Angleterre ; cherche de nouveau à éluder le serment qu’on lui demande, 87. Quelle étoit la formule de ce serment, 88. Le remet enfin dans les mains du Roi, 89 ; mais