Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

met au maréchal de Rieux que la princesse se rendra volontairement à Nantes, et donne pour otage de sa promesse Jean de Louhans, serviteur dévoué du duc d’Orléans ; conduit Anne à Vannes, puis à Redon, 185. L’engage à céder aux vœux de Charles VIII, 195. Meurt subitement quelques jours après le mariage du Roi, 196. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Dupescher (le cheval.) défait la garnison de Cambray, XLVII, 208.

Duplessis (Guill. de) présente requête contre Boniface VIII dans une assemblée de barons et de prélats ; l’accuse des plus grands crimes, et demande qu’il soit mis en prison, IV, 65.

Duplessis (le seign.) charge les Anglais près de Boulogne ; est blessé à mort d’un coup de flèche, XVI, 252.

Duplessis-Greffier (le sieur) est envoyé au Roi par M. de Vieilleville pour informer S. M. de la journée des embuscades entre Metz et Thionville, XXVII, 227. Est présenté au Roi ; comment il s’acquitte de sa commission, 237. Est fait échanson, 239. Retourne à Metz, 240.

Duplessis-Mornay est chargé d’entamer une négociation avec Villeroy ; pourquoi ils ne peuvent s’entendre, XX, 239. (Introd.) — Publie un livre intitulé l’Institution de la sainte Eucharistie, pour la réfutation duquel le Roi ordonne une conférence à Fontainebleau, XXXVI, 443. Il vient à la conférence, où il est convaincu de fausseté dans ses citations ; n’ose plus reparoître à une seconde ; prétexte une maladie et retourne à Saumur, 445. (Pontlevoy.) — Est battu en pleine rue à Angers par un gentilhomme ; se plaint au Roi de cet outrage, XLVII, 217. Écrits publiés contre son livre de la sainte Institution de l’Eucharistie, 261. Défie ceux qui ont accusé ce livre de faux, et supplie le Roi de nommer des commissaires pour en vérifier les passages, 269. Détails sur la conférence ordonnée par le Roi à ce sujet, 274 et suiv. (Mém. de L’Estoile.) — Est élu président de l’assemblée des protestans de Saumur, et contraint par sa bonne conduite les séditieux à se soumettre, L, 148. (Fontenay-Mareuil.)

Dupont (Thibaut), chevalier français, se distingue à la bataille de Cocherel par les coups terribles qu’il porte aux Anglais, IV, 266. S’attache au captal de Buc, et le force à se rendre, 270.

Dupont, un des Seize, dénonce un soldat napolitain comme hérétique et politique ; pourquoi, XLVI, 159. Attaque avec ses compagnons un royaliste, et ne pouvant le tuer, le recommande aux garnisons des faubourgs, qui abattent et ruinent ses maisons, 553.

Duprat (Antoine), avocat célèbre, est nommé chancelier, XVII, 15. Comment il introduit la vénalité de tous les offices, 17. Quelles furent les suites de cette introduction ; reste à Bologne après l’entrevue du pape Léon X et François I, pour y terminer l’affaire du concordat, 18. Réfute victorieusement les remontrances du parlement au sujet de cette affaire, 31. Détermine le parlement à ordonner le séquestre sur tous les biens du connétable de Bourbon, 59. Est décrété d’ajournement personnel par le parlement, 79. Son zèle contre les protestans le fait haïr de la duchesse d’Étampes, qui le dessert auprès du Roi ; sa mort, 129.

Duprat (le cheval.) est envoyé en Allemagne par Charles-Quint pour faire une levée de lansquenets contre le roi de France, XVIII, 301.

Duprat (la dame), femme du prevôt de Paris, est assassinée dans sa maison ; opinion sur cet assassinat, XLV, 374.

Durand (Marie), compositeur des ballets du Roi, est condamné à mort avec les deux frères Siti de Florence, pour une diatribe contre M. de Luynes, L, 418.

Durant, ministre protestant, prêchant à Charenton, fait l’éloge