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à Henri pour se rendre maître de Tolède, 53. Ce conseil n’ayant pas réussi, Duguesclin imagine un autre expédient qui a plus de succès, 54. Prend congé de Henri, 56. Reçoit des ordres plus pressans du roi de France, 57. Se rend maître de la forteresse de Soria ; congédie les Espagnols qu’il avoit dans ses troupes, et les comble de présens, 59. Traite magnifiquement le maréchal d’Andreghem, envoyé auprès de lui par le Roi ; est comblé de caresses par le comte de Foix ; disculpe son frère Olivier auprès de lui, 61. Lui offre sa médiation pour l’accommoder avec le comte d’Armagnac ; s’empare de la citadelle de Brendonne, de la ville de S.-Yves et du château de Mansenay, 62. Assiége une abbaye, monte lui-même à l’assaut ; tranche la tête au gouverneur, et se rend maître de la place, 66. Son entrée dans Paris, 68. Va descendre à l’hôtel de S.-Paul, où le Roi l’attendoit ; sa réponse pleine de sens à Charles V, qui lui présente l’épée de connétable, 69. Comment il reçoit cette épée au milieu d’une assemblée illustre, 71. Se rend à Caen, rendez-vous des troupes ; vend toute sa vaisselle et ses bijoux pour fournir à leur solde, 72. Campe auprès de Vire, 74. Comment il traite le héraut qui vient de la part des Anglais demander bataille, 78. Part au milieu de la nuit et de l’orage pour aller au devant d’eux, 79. Détails sur cette marche, 80. Surprend les Anglais, les tue et les disperse, 84. Les poursuit sans relâche, 86. Abat le général Grandson, et lui accorde généreusement la vie, 89. Après la victoire de Pontvallain, va assiéger Baux, 90. Exhorte le commandant de cette place à se rendre, 91. S’en rend maître, 93. Investit S.-Maur-sur-Loire, 94. Invite à un repas le commandant de cette ville, 95. Essaie de l’engager à lui remettre la place, 96. Est trompé par lui, 99. Se porte sur Bressière ; ce qui arrive devant cette place, 100. Tombe sur les Anglais qui vouloient y entrer, 101. Les massacre tous, 102. Engage le commandant de Bressière à se rendre, 103. Fait monter à l’assaut, 105. S’empare de la ville, 107. Reçoit la citadelle à composition ; va se reposer à Saumur, où il fait célébrer de pompeuses funérailles au maréchal d’Andreghem, 108. Reçoit du roi d’Espagne Henri deux mulets chargés d’or, d’argent et de pierreries, au moment où le roi de France, ne pouvant payer ses troupes, lui envoyoit l’ordre de les licencier, 111. Distribue tous ces dons aux capitaines qui avoient servi sous lui, 113. Se rend à Paris, 114. Est présenté au Roi ; accueil qu’il en reçoit ; conseils qu’il lui donne pour se procurer de l’argent, 117. Se rend maître de S.-Jean-d’Angely, de Saintes, de Montreuil-Mauny, 124. Serre de près Lusignan, assiége Cisay, 125. Rassure ses gens effrayés de la présence des Anglais, 129. Blesse à l’œil l’Anglais Jaconnel ; ordonne de passer au fil de l’épée tous les prisonniers faits à la bataille de Cisay, 134. Entre dans Niort à l’aide d’un stratagême ; enlève aux Anglais plusieurs places, qui rentrent sous l’obéissance du duc d’Anjou, 135. Retourne à Paris ; est renvoyé en Auvergne assiéger le château de Randan ; invite le gouverneur à se rendre, 136. Est repoussé par les assiégés ; tombe malade de chagrin ; détails sur ses derniers momens, 137. Envoie sommer le gouverneur de Randan de se rendre, sous peine d’être pendu, 138. Reçoit les clefs de la place et meurt, 139. Est inhumé à S.-Denis par ordre de Charles V, 140. (Mém. sur Duguesc.)

Les chroniques ne sont pas d’accord sur l’origine ni sur le véritable nom de Duguesclin ; diverses opinions à ce sujet, 141. Détails sur sa famille, 142. Incertitude sur l’époque de sa naissance, 143. Quel étoit son extérieur ; à 21 ans il se distingue au siége de Vannes, 144. Réponse qu’il fait au roi Édouard, 145. Est armé chevalier