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Dombes (Henri de Bourbon, prince de), vient à la cour ; de Thou lui présente sa traduction en vers latins de l’Ecclésiaste de Salomon ; le prince l’honore de son amitié, XXXVII, 414. (J.-A. de Thou.) — Il va assiéger Craon avec le prince de Conti, XLI, 63. Est forcé de se retirer, 68. Retourne à Vitré, 70. (Mém. de Cayet.)

Dome (J.) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Doria (André) part de Marseille avec 14 galères, et fait la guerre aux Génois ; pourquoi il est forcé de se retirer à Savone, XVIII, 46. Retient à Gênes le marquis Du Guast prisonnier, qui devoit être mené en France, 64. Est envoyé en Sicile à la tête d’une armée navale ; forcé de prendre terre en Sardaigne, emporte d’assaut la ville de Sassari ; rentre dans Gênes, 65. Comment il quitte le service du Roi pour celui de l’Empereur, et envoie des rafraîchissemens à Naples, 66 et 68. Poursuit sur mer les galères commandées par Barbezieux ; soulève Gênes contre les Français, et s’en fait le seigneur, 80. Équipe une armée de mer pour le service de l’Empereur, 301. Arrive en Provence au camp de l’Empereur avec des vivres et de l’argent, XIX, 150.

Doria (Ant.), cousin d’André Doria, passe au service de l’Empereur, emmenant les galères qu’il commande au nom du Roi, XVIII, 69.

Doria (Janetin) prend quatre galères françaises qu’il emmène au port de Villefranche, XIX, 429.

Doria (Philippin), neveu d’André Doria, gagne une bataille navale près de Capodorsa contre Hugues de Moncade et le marquis Du Guast, généraux de l’Empereur ; envoie ses prisonniers à Gênes, XX, 369. (Comm. de Montluc.) — Renvoie sans rançon à M. de Vieilleville les prisonniers faits devant Nice, XXVI, 118. (Vieilleville.)

Doriole (P.), chancelier de France après la mort de Guill. Juvénal des Ursins, est envoyé auprès du duc de Bourgogne pour traiter de la paix avec lui, XII, 62. Conseille au duc de ne point dissoudre son armée, pour obtenir plus tôt la confirmation de la paix, 63. (Mém. de Comines.) — Est long-temps retenu à Moulins, puis délivré, XIII, 267. (J. de Troyes.)

Dorme (Henri) se rend à Venise, I, 146.

Dormy (Cl.), évêque de Boulogne, est mis à la Bastille avec deux dames pour charmes et sorcelleries, puis relâché faute de preuves, XLVII, 470.

Dorsan (Jacq.), maître de l’artillerie du duc de Bourgogne, est tué au siége de Beauvais, X, 282.

Dourlens, ville de Picardie, prise en 1595 par les Espagnols, qui y font un horrible carnage ; noms des capitaines qui y sont tués, XLIII, 58.

Dourtain (Gasp. de), écuyer bourguignon, offre de disputer le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par Jacq. de Lalain, X, 29.

Doyac, gouvern. de la province d’Auvergne, reçoit du Roi une certaine quantité de harnais venant de Milan pour le duc de Bretagne, et saisis par les gens et commis de ce gouverneur, XIV, 98.

Drack (Franc), amiral anglais, est envoyé à S.-Domingue pour se rendre maître de la petite île S.-Jean, et y attendre la flotte espagnole à son retour du Pérou ; peu de succès de cette entreprise, XLIII, 197.

Dragut-Bey, commandant une flotte turque, assiége S.-Boniface dans l’île de Corse ; partage avec le capit. Termes l’artillerie et les munitions de la place, XXIX, 249.

Dreux de Beaurain prend la croix, I, 104. Se retire de l’armée qui marchoit contre Johannice, 408.

Dreux (P. de), comte de Bretagne, se croise en faveur du jeune Baudouin, I, 493.

Dreux de Cressonessart prend la croix, I, 102. Se rend auprès du roi de Hongrie avec Simon de Montfort, 170.