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des secours dans S.-Quentin, XXXII, 39. Il y entre ensuite avec 500 hommes, 72. Ses travaux pour la défense de la place, 74. Est fait prisonnier à la prise de S.-Quentin, et parvient à se sauver, 97. (Comm. de Rabutin.) — Est armé chevalier par le comte d’Enghien sur le champ de bataille de Cerisolles, 410. S’enferme dans la ville de Parme ; est fait prisonnier et enfermé à Milan, 411. Est nommé colonel général de l’infanterie, 412. Entraîne ses deux frères dans la réforme ; est dépouillé de sa charge de colonel, 413. Se distingue dans les guerres civiles par l’impétuosité de son caractère, 414. Meurt à Saintes des suites de la fatigue qu’il éprouve en dirigeant la retraite des protestans après la bataille de Jarnac, 415. (Notice.) — Surprend la ville d’Orléans, et s’y rend maître pour les protestans, XXXIII, 172. Fait des levées en Allemagne, 208. Assiste à la bataille de Dreux ; regagne avec peine le reste de l’armée protestante, 246. Est chargé de la défense d’Orléans, 256. Assiége l’abbaye de S.-Florent, s’en rend maître, et passe la garnison au fil de l’épée, 435. Se retire à Niort, où la reine de Navarre se réunit à l’armée des chefs protestans ; vend et engage les biens du clergé pour subvenir aux affaires de son parti, 436. Après la bataille de Jarnac, se retire avec son frère l’amiral à Coignac, 447. (Mém. de Castelnau.) — Combat dans le conseil des princes l’offre qu’a faite le prince de Condé de sortir de France, XXXIV, 142. Est envoyé en Allemagne pour y faire des levées, 156. Arrive avec des secours près d’Orléans, 164. Reste dans cette ville après la bataille de Dreux, 180. En défend les tourelles en repoussant les catholiques, 182. Son discours dans une assemblée de protestans pour recommencer la guerre, 190. Résolutions qui y sont prises, 193. D’Andelot passe la Loire après avoir échappé au seign. de Martigues, 224. Rejoint à La Rochelle le prince de Condé et l’amiral, 226. (Mém. de La Noue.)

Andouins (le seign. d’) est blessé près du Quesnoy, et meurt de sa blessure, XIX, 469.

André, roi de Hongrie, prend la croix ; est désigné pour succéder à l’empereur Henri i, 459. Consulte le Pape, et sur sa réponse refuse le trône de Constantinople, 460.

André (le card.), évêque de Constance, fait construire dans l’île de Baumel le fort qui porte son nom, XXXVI, 432.

Andreghem (le maréch. d’) préside au combat en champ clos entre Troussel et Duguesclin, IV, 208. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326. Demande qu’il fait, au nom de ces chefs, au cardinal que le Pape leur a envoyé, 328. Conduit ses gens à l’assaut de Maguelon, 339. Conduit l’avant-garde de l’armée de Duguesclin marchant sur Burgos, 349. Arrache l’étendard d’Angleterre et le foule aux pieds, 421. Se rend prisonnier avec Duguesclin, 422. Obtient sa liberté moyennant rançon, 444. Est envoyé par le Roi auprès de Duguesclin, V, 59. Monte avec lui à l’assaut d’une abbaye, 65. Se rend à Caen auprès du connétable Duguesclin, 72. Prend part à la bataille de Pont-Vallain, 86. Monte trois fois à l’assaut de Bressière, et trois fois est renversé, 105. Tue dix Anglais à grands coups d’épée ; meurt peu après de ses blessures, 107.

Androgine. Un moine du pays d’Auvergne, ayant les deux sexes, devient gros d’un enfant ; est mis en justice, et gardé jusqu’à ce qu’il soit accouché, XIV, 80.

Andronic, prince de la maison impériale, monstre d’hypocrisie et de scélératesse ; son usurpation, ses excès ; il est détrôné, I, 25.

Andronyn, ancien maître échevin de Metz, meurt de douleur de l’abolition des statuts de cette ville ; XXVII, 146.

Angeau (d’) et La Hette, gentilshommes du duc d’Alençon, se battent en duel ; La Hette, blessé de treize coups, tue d’Angeau, et meurt