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entière Alexis en Asie, 38. Pense à faire la conquête de l’Empire grec, 48. Entre en conférence avec Murtzuphle, 49. Issue de cette conférence, 50. Est dispensé du serment que font les seigneurs latins de prêter foi et hommage au prince qui seroit nommé empereur, 57. Déclare qu’il ne veut point de l’empire, 58. Combat en Asie contre Théodore Lascaris, 75. Meurt à la suite de cette expédition ; son courage et sa fermeté, 82. (Notice.) — Son caractère, 106. Réponse qu’il fait aux députés des seigneurs français, 108. Autre réponse qu’il leur fait en plein conseil, 110. Son discours dans l’église de S.-Marc ; il notifie aux députés la résolution du sénat et du peuple, 116. Propose aux Vénitiens de prendre Zara afin de subvenir aux dépenses des croisés, 138. Fait la même proposition aux croisés eux-mêmes, 139. Consulte les seigneurs croisés sur la capitulation offerte par la ville de Zara, 150. Leur propose de passer l’hiver dans cette ville, et de se la partager, 154. Débarque à l’abbaye de S.-Étienne à 3 lieues de Constantinople avec les comtes et barons, 182. Son discours au conseil, 184. Monte sur une galère avec le jeune Alexis, et vogue le long des murs de Constantinople pour le faire voir aux habitans, 194. Attaque cette ville par mer ; son courage et ses exploits, 214. Se rend maître de 25 tours, 216. Quitte ces tours et va au secours du camp, 220. Envoie dans la ville savoir ce qui s’y passe, et requiert l’empereur Isaac de ratifier les traités faits par son fils, 224. Assemble les princes croisés pour délibérer sur la conduite du jeune Alexis, 244. Garde Constantinople pendant l’expédition de l’empereur Baudouin, 290. Prie Ville-Hardouin d’aller à Andrinople apaiser le différend survenu entre le marquis de Montferrat et l’empereur Baudouin, 302. Réconcilie ces deux princes, 310. Se rend auprès de l’empereur Baudouin devant Andrinople, 350. Se joint à Ville-Hardouin après la bataille livrée auprès de cette ville, et se retire à Rodosto, 360. Meurt à Constantinople et est enterré à Ste.-Sophie, 376. (Ville-Hardouin.)

Danès (P.) est nommé par François I professeur de grec, XVII, 55.

Daniel (le père), prieur des Augustins de Montargis, reçoit en 1607 une lettre qui l’avertit qu’un nommé Ravaillac doit tuer le Roi dans trois ans, XLIX, 106 et suiv.

Daniot et Turquant, juifs, conseillers intimes de Pierre-le-Cruel, auteurs de la mort de la reine Blanche, IV, 367. Bannis de la cour de ce prince, prennent le chemin de Lisbonne, 369. Arrêtés par Matthieu de Gournay, lui donnent les moyens de faire entrer Henri de Transtamare dans Séville, 370. Turquant entre secrètement dans la ville, et décide les juifs à seconder Henri, 371. Daniot et Turquant reçoivent, pour récompense du service qu’ils ont rendu à Henri, une autorité presque souveraine sur les bourgeois de Séville, 388. Traduits ensuite devant ce prince comme auteurs du meurtre de la reine Blanche, ils rejettent ce crime l’un sur l’autre, 389. Ont ordre de se battre en champ clos ; Turquant perce le bras à Daniot, 390. Pendant qu’ils sont aux prises, la foudre du ciel tombe sur eux et les brûle, 391. Effet que cet événement produit sur les spectateurs, 392.

Dantham, un des Seize, est arrêté à Melun ; tout le parti s’intéresse à lui ; il est condamné à la roue, XLVI, 350. Est exécuté, 599.

Dasserac (le marquis) et le fils du capitaine Marchant s’entre-tuent en duel pour une légère querelle, XLVII, 130.

Daurat présente à Henri II, à son entrée à Paris, des odes en grec et en latin, XX, 46.

David, avocat, est envoyé à Rome par les chefs de la Ligue pour en faire approuver les articles par le Pape, et tué en chemin, XXXVIII, 260.