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sident Brisson, auquel il a participé, 384. (Mém. de Cayet.) — Dit à M. Cotton, oncle de Pierre de L’Estoile, qu’une S.-Barthelemy seroit bien nécessaire par le temps qui court, XLVI, 185. Est juge du président Brisson, de Larcher et Tardif, qu’il fait pendre ; conduit ensuite leurs corps à la Grève, 196. (L’Estoile.)

Croq (le capit. Du) est envoyé à la tête de ses 400 arquebusiers contre Hugues de Montcade, XXVI, 37.

Croquans (les), ou les tard-avisés. Nom donné à un soulèvement général des peuples du Limosin, du Périgord, de l’Agenois, du Quercy et pays circonvoisins, XLII, 222. Quel en est l’objet, 223. Diverses assemblées qui ont lieu ; résolutions qui y sont prises, 224. Députation envoyée au Roi, 228. Comment le soulèvement est apaisé, 230 ; XLVII, 68.

Cros (le seign. des) est tué à la bataille de Cerisolles, XXI, 31.

Cros (le sieur de), qui a livré le Havre aux Anglais, est pendu après la prise de Rouen par le duc de Guise, XXXIII, 213.

Crote (le capit. La) surprend avec Bayard le capit. Mallevêche, et lui fait grand nombre de prisonniers, XV, 292. Est nommé commandant de Lignago ; tombe dangereusement malade, 335. Pense mourir de douleur en apprenant comment une partie de sa garnison a été tuée dans une embuscade, 342.

Crouy (Jean, seign. de), est envoyé à la poursuite des Gantois rebelles, X, 83. En tue un grand nombre, 84. Attaque un boulevart de Gand, 91. Repousse les Gantois jusque dans la ville, 92. Reprend plusieurs places du Luxembourg ; accorde une trève aux habitans de Thionville, 155. Remet cette ville sous l’obéissance du duc, 156. Marie son fils Jean à la fille du comte de S.-Paul ; haine entre les deux familles à l’occasion de ce mariage, 208. S’attache au Dauphin et se sépare du comte de Charolais, 222 ; XI, 342.

Crouy (Phil. de), fils du comte de Cimay, est blessé au siége d’Amiens, X, 279.

Crouy (le seign. de), membre du conseil du Roi, est arrêté par le parti des armagnacs comme complice de l’assassinat du duc d’Orléans, VI, 293.

Crouy (le seign. de) conduit la cavalerie du duc de Bourgogne contre les Liégeois et le comte de Peruvez, VII, 243. Est fait prisonnier par les gens du duc d’Orléans ; comment il est délivré, 251. Comment il délivre lui-même son fils prisonnier à Montlhéry, 259.

Crouzette (Jean de Nadal, seign. de La), guidon des gendarmes de d’Amville, est reçu à Montpellier pour gouverneur, et y rétablit la messe, XXXIV, 373.

Crucé, procureur au Châtelet de Paris, l’un des Seize, et auteur d’une première émeute, fait armer le quartier de l’Universilé, et devient la cause de la journée des Barricades, XXXVIII, 352. Il fait retirer les gardes du Roi, et s’empare du petit Châtelet, 354. (Mém. de Cayet.) — Se joint à une troupe de ligueurs pour s’opposer à l’entrée du Roi, XLVII, 23. (L’Estoile.)

Crussol (le seign. de) va au secours de la ville de Beauvais avec plusieurs autres seigneurs ; leurs noms, XIII, 418.

Crussol (le comte de). Comme chef des églises protestantes du Languedoc, il envoie son lieutenant S.-Martin prendre la ville d’Annonay et la mettre en état de défense, XXXIV, 308. (Mém. de Gamon.) — Nommé par le Roi pour pacifier le Dauphiné, la Provence et le Languedoc, signifie aux principaux des villes de Nismes, Uzès et Montpellier, que le Roi ne veut pas que les ministres prêchent dans les églises, 347. Assemble à Montpellier les principaux des deux religions, et les fait convenir de vivre en paix et de rétablir la messe,