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Cordes, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 369. Tient pour le parti de Ph. de Clèves ; assiége Nieuport ; est blessé, 461. Est forcé de lever le siége, 462. (Mém. de La Marche.) — Après la mort de Charles-le-Téméraire, passe au service de Louis XI ; sa réponse à ce prince qui lui demande des comptes, XI, 358. Livre un assaut à la ville de Beauvais, XII, 74. Livre Arras au Roi, et lui prête serment de fidélité, 270. Est battu à Guinegaste, 357. Reçoit à Hesdin Marguerite, fille de l’archiduc, destinée au Dauphin, 386. (Comines.) — Défait l’avant-garde du duc devant la ville d’Aire, XIV, 89. Assiége cette ville, et la reçoit à composition, 105. (J. de Troyes.) — Remporte une victoire complète sur Maximilien près de Béthune, 183. Opine dans le conseil du Roi pour qu’on attaque le Milanais, et meurt quelques jours après, 210. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Creville (Louis de), gentilh. au service du connétable de S.-Paul, est envoyé par lui auprès du Roi, XII, 141. Détails singuliers sur l’audience que le Roi lui donne, 142.

Cri d’armes (le) appartenoit à l’aîné des familles, III, 213. N’est autre chose qu’une clameur conçue en deux ou trois mots, et prononcée au commencement ou au fort du combat ; est diversement désigné par les auteurs latins, 214. Imaginé pour augmenter l’effroi des ennemis, 215. Étoit quelquefois mêlé d’exhortations, 216. D’autres fois de chants à l’honneur de rois ou de guerriers, 217. Les chrétiens le changèrent en invocations à Dieu, 218. Exemples qui le prouvent, 219. Les rois et princes inventèrent des cris d’armes qui leur étoient particuliers, 222. Quels étoient les cris d’armes des croisés, 223. Quels furent ceux des paladins français après la conquête de Jérusalem, 224. Les papes eurent aussi le leur, 226. D’où vient le cri de Montjoie S.-Denis, 227. Difficulté à ce sujet, 229. Solution qu’on en donne, 233. Différens cris d’armes des rois chrétiens, 234. Des seigneurs ou princes, 236. Il y en avoit qui étoient tirés de quelque épithète d’honneur attribuée aux familles, 241. Les noms de capitales furent aussi des cris d’armes, 243. Le plus souvent le cri d’armes étoit le nom de la maison ou famille, 244. Tous les nobles ne l’avoient pas ; il n’appartenoit qu’aux chefs de troupes qui avoient bannière à l’armée, 245. Outre les cris d’armes particuliers, il y en avoit un général ; quel il étoit d’ordinaire, 246. C’étoit quelquefois celui du prince, quoique absent, 247. Par qui et quand le cri général étoit prononcé, 248. Servoit aux soldats, ainsi que le cri particulier, à se reconnoître dans la mêlée, 250. Quand le cri particulier étoit prononcé, 251. Servoit aux chefs pour appeler du secours, 252. S’appeloit alors cri à la recousse, 254. Quand chaque soldat crioit le cri de son capitaine et chaque cavalier celui de son banneret, 255. Dans les tournois, on crioit le cri des chevaliers, 256. Les puînés ne pouvoient prendre le cri de la famille qu’en y ajoutant ou en ôtant quelque mot, 257. Le cri d’armes différent du mot d’ordre des Grecs et des Latins, et du mot du guet des Français, 261.

Critton (G.) fait l’oraison funèbre de Henri IV à Chambéry, XLIV, 26.

Critton fait imprimer des thèses qui sont censurées, et sur lesquelles le premier président refuse de l’entendre, XLVIII, 93.

Croisades (les) : réflexions sur ces entreprises, contre lesquelles on a tant déclamé dans nos temps modernes, II, 92.

Cromé, l’un des Seize, auteur du livre intitulé le Manant et le Maheustre, XXXVIII, 272. Il s’élève dans une assemblée des Seize contre l’arrêt du parlement qui absout Brigard, XL, 363. Fait imprimer, malgré le procureur général, un ouvrage sur son procès, 364. Se sauve en Flandre après le meurtre du pré-