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le Roi à Bordeaux, avant qu’on ait donné satisfaction au parlement sur ses remontrances, 285. Se retire à Coucy, d’où il renouvelle ses plaintes, 286. Publie un manifeste, 289. Fait des levées à la hâte ; se porte sur Clermont ; passe ensuite à Noyon, puis à Soissons, 293. Prend Épernay, 295 ; Meri, 300. Entre en Poitou ; reçoit un secours de 500 reîtres ; y fait un traité avec La Trémouille, 320. Conclut une trève avec les commissaires du Roi, 325. Assiste aux conférences de Loudun ; discours qu’il y tient, 332. Avantages qu’il retire du traité, 333. Tombe dangereusement malade ; se rend très-puissant dans le conseil du Loi, 336. Se retire quelque temps à S.-Valery, 348. Revient à Paris contre l’avis des siens, 349. Est arrêté au Louvre, 351. Est transféré de la Bastille au bois de Vincennes, où la princesse obtient de s’enfermer avec lui, 403. Est remis en liberté par le crédit de Luynes, qui le mène lui-même au Roi, 453. Conseille au ministère de faire suivre M. du Maine dans son gouvernement, et de le contraindre à en sortir, 466. Fait rejeter les propositions offertes par la Reine mère, 478. Donne le conseil d’aller attaquer le pont de Cé, et d’en forcer les retranchemens si la réponse de la Reine n’est pas telle qu’on se le promet, 480. Approuve que Luynes soit nommé connétable ; pourquoi, 503. Prend Sancerre et quelques autres villes du Berri, 522. Service important qu’il rend au Roi en causant la ruine de l’infanterie de M. de Soubise, 533. Motif qui le porte à poursuivre les protestans avec chaleur, 534. Mécontent du traité qui se négocie à Montpellier, il va voyager en Italie, 546. (Fontenay-Mareuil.)

Conférences pour la paix tenues entre le président Jeannin, le sieur de Villeroy et le sieur de Bellosane, secrétaire du cardinal de Bourbon ; à quelles conditions le duc de Mayenne consent de traiter, XLVI, 232. Les conférences reprennent entre MM. de Villeroy, Du Plessis, le président Jeannin et Fleury, 259. Articles proposés, 260 et 262.

Conflans (Guy de) se croise à Cîteaux, I, 128. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est tué par les Comans, 390.

Conflans (Eustache de) prend la croix, I, 102. Va délivrer 20,000 prisonniers, 418. Revient de Squise à Constantinople, 428. Monte une des galères qui vont au secours de cette ville, 440. Est battu dans les défilés du mont Hémus, 450. (Ville-Hardouin.) — Sa mort, 458. (Décad. de l’Emp. latin.)

Conforgien (le baron de) est blessé au combat livré aux protestans près du bourg d’Issurtille, XXXV, 342. (Mém. de Tavannes.) — Va au secours des Genevois ; leur fait remporter une victoire sur les Savoyards, XL, 154. (Mém. de Cayet.)

Conon de Béthune est envoyé avec Ville-Hardouin auprès des emper. Isaac et Alexis pour les sommer d’exécuter le traité conclu avec les princes croisés ; son discours énergique en cette occasion, I, 42. Commande la ville de Constantinople lorsqu’on y apprend la nouvelle de la captivité de l’emp. Baudouin. Ses efforts pour calmer les esprits, 81. (Notice.) — Prend la croix, 102. Est nommé par le comte Baudouin pour aller à Venise, 106. Réponse qu’il fait à l’ambassadeur d’Alexis, 194. Est envoyé auprès du jeune Alexis pour le sommer de tenir ses engagemens envers les princes croisés, 244. Discours qu’il lui tient à cette occasion, 246. Garde Constantinople pendant l’expédition de l’empereur Baudouin, 290. Reçoit à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Andrinople, 360. Conduit le second corps de bataille contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Monte une des galères qui vont au secours de Squise, 440. Est nommé régent de l’Empire à la mort de Henri, 458. (Ville-Hardouin.) — Son administration,