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Conches (le seign. de), du parti du duc de Bourgogne, est tué près de Château-Chinon, XIV, 6.

Concile national provoqué par l’université de Paris, où il est décidé que la France sera soustraite à l’obédience de Benoit XIII, et se gouvernera selon ses lois et usages ecclésiastiques jusqu’à l’extinction du schisme, VI, 238.

Concini va au Palais, où il est assailli par les clercs, XLVIII, 440. Est reçu conseiller d’État, et prête serment au Louvre en cette qualité, XLIX, 105. Bruit public sur sa généalogie et sur celle de sa femme, 177. Perd au jeu 120,000 pistoles, 219. (Mém. de L’Estoile.) — Son différend avec don Juan de Médicis ; le Roi le fait maître d’hôtel ordinaire de la Reine, puis son premier écuyer, L, 104. Achète le marquisat d’Ancre, 134. Excessives libéralités de la Reine envers lui ; son différend avec le grand écuyer Bellegarde, 135. La Reine parvient à l’apaiser, 136. Il empêche que le président Seguier soit nommé premier président du parlement ; raison de son opposition, 145. Obtient la citadelle d’Amiens et la lieutenance de roi de Picardie, 210. Jalousie qu’il excite contre lui, 211. Cherche à s’appuyer de M. de Villeroy ; accorde sa fille au petit-fils de ce seigneur, 225. Est fait maréchal ; nouveau motif de jalousie, 231. Appuie fortement M. de Luynes, 269. Obtient le commandement de l’armée de Picardie, 291. Bloque Corbie et prend Clermont, 322. Vient à Paris, d’où il est obligé de sortir à cause de la haine qu’on y a pour lui, 323. Forme avec sa femme le dessein de changer le conseil du Roi ; tente de faire renvoyer Sauveterre ; fait chasser le frère du chancelier, 326. Par le traité de Loudun, il obtient la lieutenance de roi de Normandie, 334. Par les conseils de M. de Montmorency, il travaille à faire rendre la liberté au comte d’Auvergne et y réussit, 337. Représente à la Reine la nécessité d’arrêter la trop grande faveur de M. de Luynes, et de l’éloigner du Roi, 339. Il s’attache M. de Blainville par les services qu’il lui rend à la cour, 343. Fait nommer M. Mangot secrétaire du Roi ; fait entrer au conseil l’évêque de Luçon, 344. Son hôtel est pillé par la populace après la détention de M. le prince de Condé, 353. Fait divers voyages en Normandie ; obtient le gouvernement du château de Caen, 374. Est tué en entrant au Louvre, 375. Il est enterré pendant la nuit ; son corps est exhumé par la populace, traîné dans les rues de Paris et jeté dans la rivière, 380. (Fontenay-Mareuil.)

Condé (le prince), frère d’Antoine de Bourbon, roi de Navarre, suit la cour à Amboise dans l’espoir d’aider les conjurés, XX, 88. Chargé par quelques-uns, il ose rester à la cour ; sa déclaration dans le conseil du Roi, 89. Il quitte Amboise sans être arrêté, 90. Refuse de se rendre à l’assemblée des notables, 91. Est arrêté à Orléans ; congédie durement un prêtre qu’on lui envoie pour dire la messe dans sa chambre, 92. Traduit devant une commission, il déclare qu’il ne répondra que devant la cour des pairs, 93. Sort de prison ; veut que sa cause soit plaidée devant le parlement ; obtient une justification complète ; feint de se réconcilier avec le duc de Guise, 94. Se cantonne au faub. S.-Jacques, d’où il part bientôt pour enlever le Roi, qui est à Fontainebleau, 103. Publie un manifeste contre les triumvirs, 105. Offre de quitter le royaume si les triumvirs sont écartés des affaires, 106. Marche sur Paris avec l’amiral, 108. Est obligé de se retirer vers la Normandie, 109. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 110. Entre dans la Brie à la tête d’une armée, 124. Essaie deux fois en vain d’enfoncer avec sa cavalerie les Suisses qui conduisent le Roi à Paris, 126. Se décide à faire le siége de cette capitale ; est vaincu dans les plaines de S.-Denis,