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Combas (le capit.) vient annoncer à Montluc la perte de la bataille de Marciano, XXI, 197.

Combaud, premier maître d’hôtel du Roi, vend sa charge à Adjacet ; se marie avec la demoiselle La Rouet ; vers sur ce mariage, XLV, 194.

Combe (La), gentilhomme servant du roi de Navarre, avertit ce prince du danger qu’il court de tomber dans les mains du duc de Mayenne, et se sauve avec lui de Caumont pendant la nuit, XXXVIII, 298.

Comberel (Hugues), évêque, s’élève dans l’assemblée des États tenus à Mehun-sur-Yèvre contre les pilleries, et demande qu’on n’accorde de l’argent au Roi qu’à la condition qu’on les fera cesser, VIII, 118.

Combour (le chevalier de) est fait prisonnier près de Vigneul par le duc de Bourgogne, VIII, 411. Est tué à la bataille d’Azincourt, 417.

Comegnies prend la croix, I, 104. Se retire de l’armée qui marchoit contre Johannice, 410.

Comète (apparition, en 1607, d’une) à longue et large queue, XLVIII, 78.

Comines (Philippe de) : quelle étoit sa famille ; incertitude sur la date précise de sa naissance, XI, 125. Quel fut son tuteur ; son portrait ; son goût pour les livres ; sa mémoire ; ses regrets de ne pas savoir le latin, 126. Est présenté à Charles, comte de Charolais, qui le prend à son service ; accompagne ce prince dans la guerre dite du Bien public ; pourquoi il fut surnommé Tête bottée, 127. S’attache à Louis XI ; sa conduite diversement jugée par les historiens, 128. Faits qui peuvent aider à fixer l’opinion à cet égard, 130. Est fait conseiller et chambellan du Roi ; lettres patentes qui lui accordent la principauté de Talmont et autres terres, 132. Autres dons qui lui sont faits en argent, 133. Le Roi lui fait restituer 6,000 livres ; le duc Charles de Bourgogne, après son traité avec Louis XI en 1475, maintient la confiscation des biens de Comines ; celui-ci devient seigneur d’Argenson par son mariage avec la fille du seigneur de Montsoreau, 134. Gratifications considérables qu’il reçoit de Louis XI ; est initié à tous les secrets de sa politique, 135. Ne peut être considéré comme étranger aux injustices commises par ce prince ; conserve son crédit jusqu’après sa mort ; est envoyé ambassadeur auprès du duc de Bretagne ; s’attache au parti du duc d’Orléans ; est éloigné des affaires, 136. Est détenu prisonnier pendant trois ans au château de Loches ; est jugé et condamné par le parlement à perdre le quart de ses biens, 137. Est chargé plus tard de missions importantes ; Louis XII lui conserve ses pensions, mais ne l’emploie pas, 138. Survit onze ans à sa nouvelle disgrâce ; sa mort, 139. Son aptitude aux affaires ; activité de son esprit ; aucun historien du quinzième et même du seizième siècle ne peut lui être comparé, 140. Netteté et naïveté de son récit ; ses Mémoires ont un cachet qui n’appartient qu’à lui ; jugemens divers que les historiens en ont porté, 142. Reproches qu’on peut faire à Comines, 143. Ses talens supérieurs comme historien ne peuvent être contestés, 144. Des éditions diverses de ses Mémoires ; la meilleure et la plus complète est celle de Lenglet-Dufresnoy, 147. Ils ont été traduits dans toutes les langues, 149. (Notice.) — Philippe de Comines se trouve à la bataille de Montlhéry ; anecdote sur son cheval, 371. Accompagne le duc de Bourgogne à l’entrevue de Peronne ; avis qu’il donne à Louis XI, 486. Est envoyé à Calais auprès du seigneur de Vaucler ; comment il en est reçu, XII, 42. Passe au service du Roi, 80. Assiste à l’entrevue de Pecquigny, 154. Est présenté au roi d’Angleterre, 156. Est envoyé par le Roi, après la mort du duc de Bourgogne, pour ranger sous son obéissance les villes de la Picardie, 245. Essaie de faire rendre Arras, 247. Est envoyé en Poitou, 260 ; puis en Italie, 349. Cause et but de