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le Roi leur a adressées, 258. Consent à traiter de la paix ; assiége Caen et s’en rend maître, 259. Fait occuper plusieurs autres places par ses capitaines ; reçoit de l’argent de l’Angleterre, 260. S’est toujours voulu purger de l’assassinat du duc de Guise, 277. Diverses apologies publiées par lui, 281. Il se rend à Orléans pour s’opposer au traité de paix, 293. Gagné par les raisons du prince de Condé et celles de la Reine mère, il le signe, 294. Conseille au Roi de faire une levée de six mille Suisses et de quelques reîtres et lansquenets, et de renforcer les compagnies françaises pour se mettre en garde contre le duc d’Albe ; envoie en Allemagne, aux Pays-Bas, et vers ses amis et confédérés, pour se fortifier dans le besoin, 366. Échoue dans son projet d’enlever le Roi à Monceaux, 382. Se loge à Saint-Denis, d’où il fait la guerre autour de Paris, 383. Va joindre le prince de Condé à La Rochelle ; danger qu’il court près de Saumur ; s’empare de Thouars, 432. Après la bataille de Jarnac, se retire à Coignac, 447. Joint l’armée du duc de Deux-Ponts, qu’il trouve mort à Escars, 458. Distribue aux principaux de l’armée des chaînes d’or et des médailles au nom de la reine de Navarre ; envoie au Roi une requête pour demander le libre exercice du culte protestant, offrant à cette condition de déposer les armes, 459. Réponse qu’il reçoit du maréchal de Montmorency ; écrit une nouvelle lettre dans laquelle il déplore la désolation de la France, et proteste de ses intentions pour la pacification des troubles, 460. Fait des dispositions pour assiéger Poitiers, après s’être rendu maître de plusieurs petites places, 464. Détails sur ce siége, 466. Essaie en vain d’attirer le duc d’Anjou à une bataille générale, 476. Se retire vers Montcontour, 477. Dispose son armée pour le combat, 480. Y est blessé, 481. Est forcé de se retirer, 482. Se rend à Niort ; envoie demander des secours d’hommes et d’argent à la reine d’Angleterre 484. Ses motifs pour faire voyager son armée à travers différentes provinces, 496. Il rejette les propositions de paix qui lui sont faites de la part du Roi, 500. Évite le combat que lui présente le maréchal de Cossé, 501. Reçoit avec joie le traité de paix conclu à Saint-Germain-en-Laye, 503. (Mém. de Castelnau.) — Est blessé d’une arquebusade en sortant du Louvre, XXXIV, 65. Est tué dans sa chambre, 70. (Mém. de Mergey.) — Après la bataille de Dreux, fait sa retraite sur Jargeau et se porte en Normandie, 180. Se rend maître de la ville et du château de Caen, 185. Force à la retraite le capitaine La Valette, qui est venu attaquer le camp protestant, 216. Consent à regret à la paix de Longjumeau, 218. Tente une entreprise contre le corps de bataille du duc d’Anjou ; pourquoi elle échoue, 244. Est blessé à la bataille de Montcontour, 273. Son armée fait près de 300 lieues en France, 282. Il tombe malade à S.-Étienne-en-Forez, 286. Soutient à Arney-le-Duc le choc du maréchal de Cossé, 287. Son éloge, 288. (Mém. de La Noue.) — Est assassiné par Maurevel, XXXV, 77. (Mém. de Bouillon.) — Une paysanne de Châtillon veut l’empêcher d’aller à Paris, en lui prédisant qu’il y mourra, lui et 10,000 autres, XLV, 70. Vers faits sur lui après sa mort, 77. (Mém. de L’Estoile.)

Coligny (Odet de), frère de l’amiral de ce nom, entre malgré lui dans l’Église, XXXII, 409. Devient évêque de Beauvais et cardinal ; embrasse avec ardeur la réforme ; épouse pendant la guerre civile Élisabeth d’Hauteville, 413. Envoyé en Angleterre pour négocier au nom de son parti, il meurt empoisonné à Hampton, 415. (Notice.) — Vient en habit laïc avec plusieurs seigneurs protestans à Montpellier, où on leur fait une réception magnifique, XXXV, 262. (Philippi.)