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fait connoître la résolution de la chambre, XXVI, 432.

Choesne, lieutenant général de Chartres, fait obtenir par sa diligence la survivance de président à mortier pour J.-A. de Thou, XXXVII, 367.

Choisnin, secrétaire de l’ambassade qui eut pour but de faire obtenir le trône de Pologne au duc d’Anjou ; ses Mémoires contiennent le récit des négociations qui eurent lieu à ce sujet, XX, 24. Ils font connoître le caractère et les talens de J. de Montluc, évêque de Valence, 25. Renferment des aperçus politiques très-justes, et une peinture vraie des mœurs et du pays de la Pologne, 26. (Introd.) — Sa naissance, son excellente éducation ; il vient à la cour de Cath. de Médicis, et devient le principal secrétaire de J. de Montluc, XXXVIII, 3. Il est choisi pour aller en Pologne disposer les esprits en faveur du duc d’Anjou, 4. Lie des relations avec plusieurs seigneurs de ce pays, 8. Est chargé de faire imprimer le discours de l’évêque de Valence en faveur de l’élection de ce prince, 10. À son retour en France, il rédige la relation de cette célèbre ambassade ; il y peint les mœurs et le caractère des Polonais du seizième siècle, 15. Époque où parut cette relation ; incertitude sur la mort de Choisnin, 16. Il expose dans sa dédicace à la reine Cath. de Médicis les raisons qui ont donné lieu à la publication de sa relation, 17. (Notice.)

Choisy (Jean de) est battu et tué par les Comans, I, 390.

Choisy (le comte de). Sa brave repartie à la reine Marguerite, XLVIII, 104.

Chouart, avocat au parlement, sort de Paris à cause d’une peur qu’on lui fait, ainsi que plusieurs autres bourgeois, XLVI, 552.

Choulier, un des Seize, dit que ce sont les Seize qui ont fait le duc de Mayenne ce qu’il est, et qu’ils sauront bien le défaire quand ils voudront, XLVI, 205. Donne un coup d’épée à un marchand nommé Danès, l’appelant politique ; est mis en prison avec un de ses confrères nommé Dupont, 497. Est délivré, contre les formes de la justice, par arrêt du conseil d’État, 501.

Chrétien (Florent) est nommé précepteur du prince de Navarre, depuis Henri IV, et l’instruit dans la réforme, XXXIX, 249. (Mém. de Cayet.) — Sa mort, XLVII, 189. (L’Estoile.)

Christian, prince d’Anhalt, est élu par les princes allemands pour conduire l’armée qui doit aller au secours d’Henri IV, XL, 232. Réunit à Francfort-sur-le-Mein 6,800 reîtres et 10,000 lansquenets, 233. (Mém. de Cayet.) — Est député vers le Roi par l’électeur palatin et le duc de Wirtemberg ; accueil qu’il en reçoit, XLVIII, 365. (L’Estoile.)

Christine de Lorraine, promise au grand duc de Toscane, s’embarque à Marseille, XXXIX. 61. Détails sur son voyage, 62, et sur son mariage, 64.

Christine de Pisan n’est guère connue que par ce qu’elle a dit d’elle-même ; la notice que l’abbé Boivin a donnée sur cette femme célèbre d’après ses écrits a servi à tous ceux qui ont parlé d’elle depuis 1717, V, 203 ; mais l’abbé Boivin a trop souvent partagé l’enthousiasme qui anime Christine lorsqu’elle parle de sa famille ; à quel âge Christine fut amenée en France, 204. Éducation qu’elle y reçut, 205. Demandée en mariage par de riches partis, épouse Ét. Du Castel, 206. Après la mort de son père se crée des ressources par ses talens, pour suppléer aux gages de l’emploi de son mari ; ses succès dans les ballades et les rondeaux la décident à entreprendre des ouvrages plus importans, 212. Se consacre plusieurs années à l’étude des meilleurs auteurs anciens et modernes ; idée sur ses études, 213. L’opinion de l’abbé Sallier sur l’époque où elle composa son épître d’Othea à Hector ne peut se soutenir, 214. La mort d’Ét. Du Castel augmente ses embarras en diminuant ses res-