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témoigne une pleine confiance dans leur leur fidélité, XLVII, 297.

Chegeret-Eddur, sultane, esclave favorite de Nedjm-Eddin, tient secrète la mort de son mari, et envoie des courriers à son fils Touran-Chah, III, 21, 40, 51, 57. À l’arrivée de son fils se dépouille de l’autorité, 26. Implore la protection des esclaves baharites contre l’ingratitude de Touran-Chah, 32. Est déclarée souveraine de l’Égypte après l’assassinat de ce prince, 33, 49, 54, 58. Après trois mois de règne abdique en faveur d’Aibegh, qu’elle avoit épousé ; le fait ensuite étrangler par vengeance et par jalousie, 55. Est elle-même assommée par ses propres esclaves, corrompus à force d’argent par Noureddin, fils d’Aibegh, 56.

Chéméraut, gentilhomme du Poitou, est dépêché en Pologne pour annoncer au Roi la mort de Charles IX, XX, 175. Arrivé à Cracovie, il salue Henri roi de France, 176. (Introd.) — Engage M. de Villeroy à voir les sieurs d’Antragues et de Dunes pour les gagner au Roi, XLIV, 59. (Mém. de Villeroy.) — Fait raser les forts et la tour de Lusignan, par ordre du duc de Montpensier, XLV, 112. (Mém. de L’Estoile.)

Chenu (Guill.), après la prise de Pontoise, est nommé capitaine de cette ville, VIII, 524.

Chepy, enseigne de Montluc, est fait prisonnier lors de la retraite des Espagnols du siége de S.-Damian, XXIX, 242.

Chesne (Le), enseigne du capit. Lalande, est blessé au siége de Vireton et meurt de ses blessures, XXXI, 144.

Chessé (Robert), cordelier, prédicateur de la Ligue, est pendu lors de la prise de Vendôme, XXXVII, 456.

Chevalerie (l’ordre de) : quelle a été son origine, V, 328. Pourquoi il fut établi, 330. Quatre vertus nécessaires au titre de chevalier, 333. À quoi l’ordre de chevalerie peut être comparé, 334. Pourquoi le nom d’ordre a été donné à la chevalerie, 335. Honneurs et respects dus au chevalier, 336.

Chevalier (Ét.) est chargé d’instructions relatives au rachat des villes de la rivière de Somme ; texte de ces instructions rapporté par l’abbé Legrand, XI, 302.

Chevalier (le présid.) achète la charge de premier président de la cour des aides 60,000 écus, sans compter 10,000 écus d’épingles, XLVIII, 379.

Chevaliers (les), second degré de la noblesse en France, étoient aussi appelés bacheliers ; en Béarn cavers, en Arragon cavalleros, III, 177. Par les auteurs, milites secundi ordinis, ou minores, ou mediæ nobiliatis, 178. Quelle étoit l’enseigne du chevalier, 186.

Cheverny (le chanc. de) ; pourquoi ses Mémoires ne sont pas aussi instructifs qu’ils devroient l’être ; comment Cheverny devient chancelier, XX, 18, et le confident des secrets de Henri III et de Cather. de Médicis ; dans sa disgrâce il continue d’entretenir des intelligences avec les deux partis ; mérite la confiance d’Henri IV ; idée de son caractère et de ses Mémoires, 19. N’étant encore que simple maître des requêtes, il est chargé de négocier le rapprochement entre les deux maisons de Guise et de Montmorency, 118. Est nommé chancelier du duc d’Anjou, 121. Par l’avis qu’il donne à ce prince, le décide à livrer bataille, 133. Joue un rôle important lors du mariage du Roi, 140. Est renvoyé du ministère, 213. Prévoit la conduite que Henri III tiendra à l’égard du duc de Guise, 215. Reçoit indifféremment les royalistes et les protestans dans son château d’Esclimont ; vient trouver Henri IV à Aubervilliers. 242. Reçoit les sceaux des mains du Roi ; obtient que le service divin, suivant le rit catholique, soit célébré au quartier du monarque, 243. Réhabilite solennellement le parlement de Paris ;