Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/142

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Charri (Jacq. Prevost, sieur de), porte-enseigne de Montluc, fait entrer par son ordre un convoi de munitions dans la place de S.-Damian ; détails sur ce sujet, XXI, 123. Son éloge, 128. En fait entrer un second, 130. Est blessé et fait prisonnier après la levée du siége de S.-Damian, 134. Se distingue dans la défense de Sienne, 222. Contribue à la prise de Montségur, XXII, 92. Est blessé à la prise du château de Pène, 100. (Comm. de Montluc.) — Attire dans une embuscade un parti d’Allemands, le défait, et blesse à mort le capitaine, XXIX, 143. Est commis à la garde de la citadelle de Casal, 368. (Mém. de Du Villars.)

Charron (Jean), prevôt de marchands de la ville de Paris, et Marcel qui en avoit exercé les fonctions, sont mandés au Louvre la veille de la S.-Barthelemy, XX, 154. Ordre qu’ils y reçoivent ; comment ils l’exécutent, 155.

Charron, homme d’Église et savant, meurt d’une apoplexie dans la rue, XLVII, 416.

Chartier (Guill.), évêque de Paris, est envoyé de la part de cette ville pour conférer avec les princes ligués, XI, 390.

Chartier (Mathurin) s’entretient avec Jacq. de Thou des dépositions de Salcède, XXXVIII, 328. Aventure qui lui arrive sur la route de Pezenas, 329. Fait lui-même son histoire, 330.

Chartier, doyen de la cour du parlement, obtient, à la faveur de M. Molé son gendre, de n’être point proscrit, XLVI, 134. Est nommé président, 155

Chartres (Guillaume, vidame de), se rend en Syrie avec Regnaud de Montmirail, I, 164.

Chartres (le vidame de) occasionne une mutinerie des soldats dans l’armée du Piémont, XXX, 123. Il fait manquer un assaut à Coni, 127. Il se retire de l’armée, 129. Rentre en grâce, 134. Prend le château de Carail ; ravage la campagne de Coni, 135. Brûle les deux moulins de cette ville, et fait plusieurs prisonniers, 137. Livre aux Impériaux, devant le château de Liscars, un combat qui dure tout un jour, et d’où il sort vainqueur, 236. (Mém. de Du Villars.) — Forme une entreprise sur S.-Omer, laquelle réussit mal, XXXII, 214. (Comm. de Rabutin.) — Exécute une belle sortie devant Metz, 375. Comment il dépouille et fait prisonniers un grand nombre de soldats du duc d’Albe, 393. (Siége de Metz.) — Est arrêté et conduit à la Bastille pour une lettre qu’il écrit au prince de Condé, à qui il promet de prendre son parti envers et contre tous ; meurt en prison, XXXIII, 98. (Mém. de Castelnau.) XLV, 54.

Chassa (Jean de) soutient une entreprise d’armes contre un écuyer gascon au service du seigneur d’Escalles, X, 266. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 346. (Mém. de La Marche.) — Pour se justifier d’avoir quitté le service de Charles de Bourgogne, publie contre lui une lettre injurieuse, XI, 128. (Notice.)

Chassaigne (Odart de La) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Chasteauguyon (le seign. de), frère du prince d’Orange, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 331. Est tué à la bataille de Granson, 395 ; XII, 196. Selon les Chroniques de J. de Troyes (XIV, 61), le seign. de Chasteauguyon est battu par le seign. de Craon deux ans après la bataille de Granson.

Chasteigneraye (La), gentilhomme de la Reine, la sauve du danger d’être noyée, XLVII, 535. (Mém. de L’Estoile.) — Est nommé commandant de ses gardes après la mort du Roi ; comment il compose ce corps, L, 105. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Chastel (Jean), fils d’un marchand drapier de Paris, tente d’assassiner le Roi et le blesse à la lèvre, XXXVI, 287. Son procès, son supplice, 289. Le parlement condamne son père au bannissement, à de grandes amendes, et sa maison à