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Philippe-le-Bel, dirige avec sagesse Louis-le-Hutin dans la conduite des affaires, IV, 72. Fait la guerre en Guienne, et soumet cette province, 78.

Charles de Valois, duc d’Angoulême, fils naturel de Charles IX. Ses Mémoires sont intéressans par les faits importans qu’ils présentent, et par le style, qui se ressent des progrès que fait la langue à l’époque où ils sont écrits, XX, 36.

Charles de Duras, adopté par Jeanne de Naples pour héritier, se révolte contre elle, VI, 176. Se fait couronner par Urbain VII ; marche sur Naples, s’en empare ; fait dépouiller la Reine de ses habits royaux ; l’enferme dans le château d’Aversa ; puis la fait étrangler, 200. Conduite habile qu’il tient à l’égard du duc d’Anjou, 201. Lui livre bataille à Barletta, 202. Est massacré à la cour de Hongrie, 221.

Charles de La Ramée, se disant fils de Charles IX, est convaincu d’imposture et condamné à être pendu, XLIII, 298.

Charles, cardinal de Lorraine et évêque de Metz, est élu évêque de Strasbourg par les chanoines catholiques ; lève une armée pour soutenir cette élection ; détails à ce sujet, XLI, 185 et suiv.

Charles de Bourbon, frère du prince de Condé et archevêque de Rouen, est fait cardinal, XLV, 270.

Charles III, duc de Savoie, garde la neutralité entre François I et les Suisses ; par sa médiation il est conclu entre eux un traité dont le cardinal de Sion empêche l’exécution, XVI, 299. (Mém. de Fleurange.) — Refuse au Roi le passage de ses troupes à travers ses États, XVIII, 272. Les Suisses du canton de Berne lui enlèvent Genève et une partie de son duché, 273. (Du Bellay.)

Charles-Emmanuel, duc de Savoie, vient à Paris dans l’intention de tromper le Roi par ses artifices, XXXVI, 428. Ses intrigues et ses menées à Paris, 435. Demande au Roi et obtient la grâce d’une femme condamnée à mort pour adultère, 437. Difficultés qu’il élève sur la restitution du marquisat de Saluces, 438. Accord qu’il conclut avec le Roi à cet égard ; il s’en retourne en Piémont, 441. Il recherche l’appui d’Espagne, 455. Ses menées sont découvertes, 457. (Mém. de Pontlevoy.) — Il s’empare par surprise du marquisat de Saluces, XXXVIII, 445. Réponse hautaine qu’il fait à M. de Poigny, chargé par le Roi de réclamer la restitution du marquisat, 446. Comment il colore son usurpation auprès du Pape, du roi d’Espagne et des princes d’Italie, 447. Récit de ses démêlés avec les Suisses et de ses tentatives sur Genève, XXXIX, 303. Envoie des ambassadeurs au parlement de Grenoble pour demander la couronne de France, 306. Veut rétablir pour lui le royaume d’Arles, 308. Entre en Provence, d’où il est repoussé par les sieurs de La Valette et Lesdiguières, XL, 159. Reçoit des députés d’Aix qui viennent réclamer sa protection ; il fait son entrée à Draguignan, 160. Arrive à Aix ; honneurs qui lui sont rendus, 161. Entre dans Marseille, où on lui jure obéissance et fidélité ; se décide à aller en Espagne demander des secours d’hommes et d’argent, 200. Arrive à Madrid, 201. Rentre en Provence, XLI, 101. Investit Antibes, se saisit du château de Cannes ; bat la ville, d’où il est repoussé, 102. Revient à la charge, s’empare de la place par composition, et la livre au pillage, 103. Retourne en toute hâte dans son pays ; réunit des forces à Saluces, 108. Va loger à Villefranche avec son armée, 109. Assiége et prend le château d’Eschilles, le fort de Mirebouc ; bâtit le fort Saint-Benoît ; s’empare de la ville de Cavours ; accepte la trève générale, et congédie ses troupes italiennes, XLII, 16. Assiége et se rend maître de la ville de Briqueras, 396. Livre assaut à la citadelle ; la reçoit à composition, 397. Reprend le fort de S.-Benoît, 398. S’avance