Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/134

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il rassemble ses troupes, 206. Va mettre le siége devant Morat, 208. Est battu et mis en fuite, 209. Se retire en Bourgogne, 211. Fait conduire de force la duchesse de Savoie au château de Rouvre près de Dijon, 212. Reste solitaire pendant six semaines, et perd durant ce temps plusieurs places, entre autres la ville de Nancy, qui se rend au duc de Lorraine, 218. Vient mettre le siége devant cette place, 221. Refuse d’entendre les déclarations de Cifron, qu’il fait pendre, 223. S’obstine, contre les sages conseils qu’on lui donne, à livrer bataille, 236. Y est tué et dépouillé ; digression de Ph. de Comines sur ce prince, et sur la grandeur et la décadence de sa maison, 237. (Mém. de Comines.) — Villes et pays qu’il obtient par le traité de Conflans, XIII, 319. Assiége, prend et brûle la ville de Dinant, 346. Rassemble des troupes et se dispose à marcher vers S.-Quentin, 369. Se plaint, par lettres adressées au parlement, de ce que le Roi favorise et accueille Warwick et ceux de son parti, 397. Équipe une flotte qui va sur les côtes de Normandie pour surprendre Warwick, et revient sans avoir rien fait, 399. Entre dans la ville de Nesle, qu’il fait raser et brûler ; se rend maître de Roye, 417. Va assiéger Beauvais, 418. Après 26 jours d’assaut s’éloigne de cette ville, 424. Se rend maître de S.-Valery-le-Crotoy, de la ville d’Eu, et de Neufchastel de Nicourt ; brûle plusieurs villages du pays de Caux, 425. Se porte sur Rouen, d’où il est repoussé ; retourne vers Abbeville, 426. Sa défaite à Granson, XIV, 32. Résolu de poursuivre les Allemands, envoie demander en Flandre des secours d’hommes et d’argent qui lui sont refusés, 35. Est défait à Morat par le duc de Lorraine et les Suisses, 38. Va assiéger Nancy, 42. Détails sur la bataille de Nancy, où le duc est tué, 49 et suiv. (J. de Troyes.)

Charles IV, empereur d’Allemagne, désire voir Charles V ; voyage de ce prince en France ; comment il y est reçu, VI, 64 et suiv. Nomme le Dauphin son lieutenant et vicaire général au royaume d’Arles, 97. Sa mort, 114.

Charles-Quint, archiduc d’Autriche, puis roi d’Espagne, est élu empereur d’Allemagne, XVI, 343. Se rend en Angleterre ; comment il est accueilli par le Roi ; leur entrevue à Calais ; passe en Flandre, et arrive à Aix-la-Chapelle, 354. Il y est couronné, 355. Envoie contre les Seigneurs de La Marck le comte de Nassau, 359. (Mém. de Fleurange.) — Caractère de ce prince dans sa jeunesse ; à la mort de Ferdinand resserre par un traité les liens qui l’unissent à la France, XVII, 23. Est élu empereur, et prend le nom de Charles-Quint ; ferme les yeux sur les troubles religieux de la Saxe, 42. Va en Angleterre, et met dans ses intérêts le cardinal Volsey, 44. Entame une négociation avec le connétable de Bourbon, 59. Offres séduisantes qu’il lui fait faire ; quel prix il y met, 60. Se décide à visiter enfin le roi de France son prisonnier ; sa conduite dément les paroles consolantes qu’il lui adresse, 82. La crainte, plus que les réclamations qu’on lui fait, le décide à proposer des conditions moins dures que celles qu’il a mises en avant, 88 ; mais il les exécute avec plus de rigueur que n’en a le traité même, 89. Convoque une diète à Spire, où il est défendu de recevoir et d’enseigner les dogmes de Luther ; remet des pleins pouvoirs à Marguer. d’Autriche sa tante pour traiter avec la duch. d’Angoulême, 103. Réprime Barberousse, amiral de Soliman, 130. Amuse François I par des négociations, 132. Fait une entrée triomphante à Rome ; paroît en plein consistoire avec tout l’appareil de sa puissance ; y prononce une diatribe sanglante contre le roi de France, 133. Envahit la Provence, 134. Reconnoît son imprudence, et ordonne à son