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tation du duc ; il se rend auprès de Louis XI, 486 ; lui propose de tenir le traité de paix, et de venir avec lui rétablir l’évêque de Liége ; sa joie en voyant le Roi consentir à ces deux propositions, 487. Tous deux jurent le traité sur la croix de saint Charlemagne, 488, et partent pour Liége, 490. Le duc se loge dans un faubourg de cette ville, 498. Détails sur ce qui s’y passe, 500. Danger qu’il y court, ainsi que le Roi, de la part des habitans du pays de Franchemont, 503. Se rend maître de la ville, qui est pillée, 510. Consent à laisser partir le Roi, 511. Fait brûler Liége, hors les églises ; se rend au pays de Franchemont, qu’il ravage, 514 ; et retourne en Brabant, 515. Est ajourné au parlement de Paris, XII, 7. Passe la mer et se rend à Hesdin, 8. Fait saisir les terres du comte de S.-Paul, 9. Se rend sur la Somme avec une armée, et campe aux environs d’Amiens, 16. Assemble ses États pour en obtenir des subsides, 20. Qualités qui lui manquent pour être un prince parfait, 21. Ses négociations avec plusieurs princes relatives au mariage de sa fille, 55. Signe une trève avec le Roi, et dans le même temps un traité avec le duc de Calabre contre lui, 59. Rassemble une armée près d’Arras, 61. Conclut une paix avec le Roi ; à quelles conditions, 62. Sa douleur en apprenant la mort du duc de Guyenne ; manifeste dans lequel il accuse le Roi de cette mort, 64. Marche sur Nesle en Vermandois, 68. Prend cette place ; cruautés qu’il y exerce, 69. Sa politique envers le Roi en traitant de la paix ; ses instructions secrètes pour le duc de Bretagne, 71. Fait assiéger Beauvais ; détails sur ce siége, où les femmes se distinguent par leur belle défense, 74. Va lui-même attaquer la place, 77. Lève le siége, et tire vers la Normandie, 78. Se rend maître des places d’Eu, de S.-Valery ; ravage tout le pays de Caux, et se présente devant Rouen, 79. Conclut une trève d’un an avec le Roi, 83. Fait le siége de Nuitz, 101. Signe un traité avec le roi d’Angleterre contre la France ; dispositions de ce traité, 102. Difficultés qu’il éprouve devant Nuitz, 107. S’obstine à prendre cette place, 109. Résiste aux sollicitations des ambassadeurs de l’Empereur et du roi de Danemarck, qui l’engagent à faire la paix, 110. Refuse de prolonger sa trève avec le Roi, 113. Fait la paix avec l’Empereur, et remet la ville de Nuitz dans les mains du légat du Pape, 123. Envoie des bateaux plats au roi d’Angleterre pour faire passer son armée à Calais, 125. Se rend lui-même vers cette ville, 129. Revient avec le roi d’Angleterre à Peronne, 130. Prend congé de lui, et se retire en Brabant, 133. Informé des négociations entre le roi de France et le roi d’Angleterre, se rend auprès de celui-ci ; détails sur cette entrevue, 145. Accorde une lettre de sûreté au connétable de S.-Paul, 171. Envoie l’ordre au seigneur d’Aimeries d’empêcher ledit connétable de sortir de Mons, 173. Le fait arrêter et conduire à Peronne, 174. Écrit à son chancelier et au seign. d’Imbercourt de le livrer au Roi, 175. Réflexions de Comines sur la conduite de Charles dans cette occasion, 179. Il refuse de suivre le conseil que le Roi lui donne d’abandonner son projet contre les Suisses ; rejette également les offres que ces derniers lui font par leurs ambassadeurs, 192. Va mettre le siége devant Granson, 194. Fait une ligue offensive et défensive avec le duc de Milan ; reçoit la place de Granson à composition, et fait pendre toute la garnison, 195. Marche au devant des Suisses, perd tout son camp et son artillerie, 196. Cause de cette guerre si funeste au duc, 197. Envoie le seign. de Contay auprès du Roi pour lui porter des paroles humbles et gracieuses, 199. Les dépouilles de son armée enrichissent les Suisses, 204. Ses pierreries vendues à très-bas prix, 205.