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du roi d’Écosse, chassé du royaume, vient se réfugier en France ; honneurs que le Roi lui fait rendre, XIV, 87. (J. de Troyes.) — Envoyé dans le royaume de Naples avec une armée, est rappelé par Louise de Savoie après la bataille de Pavie ; XVIII, 4. (Mém. de Dubellay.)

Alexis, fils d’Isaac l’Ange, se réfugie en Sicile ; implore les secours de sa sœur Irène, femme de Philippe de Souabe, I, 25. Passe en Allemagne, envoie des ambassadeurs aux princes croisés qui assiégent Zara ; propositions qu’il leur fait faire pour son rétablissement ; elles sont agréées, 28. Vient trouver les princes croisés à Zara, 29. Est reçu à Corfou avec des transports de joie ; entre dans Abydos, 30. Est redemandé par les habitans de Constantinople, et fait son entrée dans cette ville, 34. Imprudence d’Alexis après son couronnement, 37. Va soumettre des provinces éloignées, 38. Ses premiers succès, 40. Sa conduite envers son père et envers les princes croisés, 43. Trahi par Murtzuphle, est détrôné, 45 ; puis étranglé, 47. (Notice.) — Échappé de prison, se rend à Ancône, puis en Allemagne ; vient à Vérone, et députe auprès du marquis de Montferrat pour implorer le secours des croisés, 144. Discours de ses députés aux seigneurs croisés campés à Zara, 158. Conditions offertes par eux, 160. Elles sont acceptées, 162. Alexis arrive à Zara, y reçoit des galères et vaisseaux ronds, 170. Fait tendre son pavillon à Corfou, 172. Mande le marquis de Montferrat, et l’informe, ainsi que les chefs croisés, du rétablissement de son père Isaac l’Ange, 222. Est mené en grande pompe à Constantinople auprès de son père, 228. Est couronné empereur, 230. Son discours aux princes croisés relativement aux services qu’ils lui ont rendus, 232. Part de Constantinople avec une puissante armée pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Son retour ; comment il est reçu à Constantinople ; commence à oublier ce qu’il doit aux princes croisés, 242. Les amuse par des faux-fuyans, 244. Est sommé de tenir ses engagemens, 246. Reçoit mal cette sommation, 248. (Mém. de Ville-Hardouin.)

Alexis, frère d’Isaac l’Ange, délivré par lui de captivité, lui fait brûler les yeux, et s’empare de l’empire, I, 25. Essaie de tromper les princes croisés par des négociations, 31. Attaque vainement le camp des croisés ; rentré dans Constantinople, ne pense plus qu’à sa propre sûreté ; s’enfuit à Zagora, 33. Surpris par les troupes de Montferrat, est conduit à Thessalonique et relégué en Italie, 72. (Notice.) — Sort de Constantinople avec ses gens, et vient camper vis-à-vis l’armée des croisés, 188. Envoie un ambassadeur aux chefs croisés, 190. Rentre dans Constantinople, 202. Envoie des troupes pour déloger les Vénitiens entrés dans Constantinople, 216. Sort une seconde fois de la ville avec toutes ses forces, 218. Y rentre encore sans avoir combattu, 220. Abandonne la ville pendant la nuit, emportant une partie de ses trésors, 222. Occupe Messinople, 288. Y reçoit Murtzuphle, le trahit et lui fait crever les yeux, 292. Quitte cette ville à l’approche de l’empereur Baudouin, 294. Est arrêté par le marquis de Montferrat, et conduit prisonnier en Italie, 320. (Mém. de Ville-Hard.)

Alexis, fils de Théodore Lascaris, refuse de reconnoître Vatace, et se rend à Constantinople, après avoir inutilement essayé d’enlever Eudocie sa sœur, promise à Robert de Courtenai, I, 470. Marche contre Vatace, tombe en son pouvoir, et a les yeux brûlés, 473.

Alexis Comnène, petit-fils du tyran Andronic, se fait reconnoître pour empereur de Trébisonde, I, 67. (Notice.) — Règne tranquillement sans prendre part aux disputes de ses rivaux, 472. (Mém. de Ville-Hard.)

Alimes (des), ministre protestant, publie un livre intitulé le Duel de l’homme et de la mort, XLVIII, 38.

Alincourt (Ch. de Neuville, seign.