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la crainte d’une disgrâce, 193. Continue les négociations entamées en Bretagne, 194. Forme le projet de conquérir ce pays, pour laisser ensuite la duchesse libre de donner sa main à qui elle l’en jugeroit digne ; va assiéger Rennes ; entre dans cette ville dans un moment de trève, voit la princesse, et cherche à la disposer en sa faveur ; accorde un sauf-conduit à Anne, et tremble qu’elle ne passe en Angleterre, 195. Se rend auprès d’elle, célèbre son mariage ; clauses stipulées dans le contrat ; fait couronner la Reine à S.-Denis, 196. Change le conseil formé par madame de Beaujeu ; donne toute sa confiance à Guill. Brissonnet et à Ét. de Vers, 197. Songe à entreprendre les conquêtes qui ont été l’objet des rêves de son enfance ; projette de s’emparer du royaume de Naples, 198. Favorise Perkin, qui se fait passer pour le duc d’Yorck, 200. Conclut la paix avec l’Angleterre, moyennant de grands sacrifices ; rend le Roussillon à l’Espagne, 201. Par le traité de Senlis restitue l’Artois et la Franche-Comté à Maximilien, 202. État de l’Italie au moment où le Roi se prépare à y entrer, 203. Fait un traité avec Ludovic Sforce, qui promet des secours d’hommes et d’argent, 208. Confie la régence à la Reine et au sire de Beaujeu, devenu duc de Bourbon ; prend la route de Grenoble, 210. Noms des seigneurs français et étrangers qui l’accompagnent, 211. Traverse les Alpes ; reçoit des secours d’argent de la duchesse de Savoie et de la marquise de Montferrat ; arrive à Asti, où il a une entrevue avec Ludovic ; y tombe malade, 212. Différence entre l’armée française et les armées italiennes, laquelle explique l’étonnante facilité que trouve Charles VIII à traverser l’Italie, 213. Le Roi se rend à Pavie, y voit le jeune duc Galéas ; touché des prières d’Isabelle son épouse, lui donne des espérances qu’il ne peut réaliser ; entre dans Plaisance, 218. Menacé de l’excommunication par un nonce du Pape s’il entre sur les terres de l’Église, répond qu’il a fait vœu de visiter le tombeau de saint Pierre, et qu’il faut qu’il l’accomplisse, 219. Engage le domaine de la couronne ; fait au clergé de France un emprunt pour payer son armée ; exige de Médicis la remise de toutes les places fortes de la Toscane, 220. Est reçu à Pise avec des transports de joie, 221. Entre dans Florence en conquérant ; veut qu’on y rappelle les Médicis ; est obligé de se relâcher de ses prétentions ; obtient une contribution de 100,000 écus, 222. Entre dans Rome à la lueur des flambeaux ; négocie avec le Pape ; établit quatre tribunaux qui rendent la justice en son nom, 223. Conditions du traité conclu avec le Pape, 224. Détails sur son séjour à Rome ; il quitte cette ville, emmenant avec lui Zizim, frère du sultan Bajazet, que le Pape lui remet, 225. Apprend à Veletri qu’Alexandre VI a conclu un traité avec Ferdinand et Isabelle, et les principales puissances de l’Italie, 226. S’empare du château de Mont-S.-Jean et de S.-Germain, 227. Entre dans Aversa, où on lui présente les clefs de Naples ; est reçu dans cette ville aux acclamations du peuple, y séjourne trois mois, 229. Rejette les propositions que lui fait Frédéric, oncle de Ferdinand, en faveur de la famille de ce prince ; devient maître de Gaëte et de la Calabre, que le sénéchal de Beaucaire et d’Aubigny lui soumettent ; ne se met point en garde contre les délices de Naples ; fait son séjour habituel à Ponge-Réale, 230. Description de cette maison de Plaisance, 231. Il y oublie les dangers qui le menacent ; fait de riches présens à une charmante amazone ; veut se faire reconnoître empereur d’Orient, roi de Naples et de Jérusalem ; fait une entrée solennelle dans Naples, y est couronné ; fait chevaliers les jeunes fils des dames napolitaines 232.