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Assiége et prend le château de Sesane, 41. Entre dans Pise, 42. Ensuite dans Florence, 46. Fait un traité avec les Florentins, qui lui donnent 120,000 ducats, 51. Marche vers Rome par les terres des Ursins, qui lui sont rendues, 52. Envoie à Ostie le cardinal S.-Pierre-aux-Liens et Perron de La Basche, maître d’hôtel du Roi, 54. Entre dans Rome, 57. Noms des cardinaux qui se réunissent à lui, et veulent déposer le pape Alexandre VI ; négocie avec le pontife, et conclut un traité avec lui, 69. Part de Rome, prend d’assaut Chastel-Fortin, 70 ; Valmonton, et arrive à S.-Germain, 71. Entre dans Capoue ; est reçu dans Naples, 72. Tout le royaume, excepté quelques places, se soumet au Roi, 73. Noms des seigneurs napolitains qui le reconnoissent pour leur souverain, 74. Fait à Ferdinand et son oncle Frédéric des offres qu’ils refusent, 75. Est couronné roi de Naples ; fautes qu’il commet, 76. Se rend maître du château de l’Œuf, 77. Informé de la ligue conclue contre lui, décide de s’en retourner en France, 100. Noms des commandans de place qu’il laisse dans le royaume de Naples, 101. Traite favorablement les partisans des Colonne, qui se tournent contre lui, 102. Reprend le chemin de Rome, 103. Laisse à Sienne le seign. de Ligny, qui en est bientôt chassé ; se rend à Pise, 106. Retient cette ville, à la prière des habitans ; y laisse pour commandant le seign. d’Entragues, 109. Vient à Sienne, 111 ; à Sesane, 113. Se rend maître de Pontremoli, 114. S’engage dans une petite vallée, où il éprouve une grande famine, 116. Comment les Allemands passent sa grosse artillerie à travers les Apennins, 119. Le Roi arrive à Fornoue, 125. S’y trouve dans une situation critique, 128. Pourparlers inutiles avec les chefs de l’armée italienne, 131. Détails sur la bataille de Fornoue, 134. Les ennemis sont mis en fuite, 141. Le Roi se retire sain et sauf jusque dans la ville d’Ast ; détails sur cette retraite, 152. Conclut la paix avec le duc de Milan ; à quelles conditions, 177. Se retire aussitôt à Trin, 179. Revient en France ; se mêle peu de ses affaires, se reposant sur des serviteurs peu expérimentés ; apprend la nouvelle de la mort du Dauphin ; son deuil de cette mort dure peu ; pour consoler la reine Anne de Bretagne, fait danser devant elle plusieurs jeunes seigneurs, 188. Reçoit la nouvelle de la reddition des châteaux de Naples, 192. Restitue aux Florentins 30,000 ducats qu’ils lui avoient prêtés, et pour lesquels il devoit leur remettre la citadelle de Pise, que d’Entragues, contre la foi des traités, rend aux Pisans, 193. Manque deux entreprises sur Gênes, formées, l’une par Bapt. Frégose, l’autre par Trivulce, 203. Ne s’occupe que de tournois et joûtes, 207. Conclut une trève avec le roi de Castille, 215. Ses constructions au château d’Amboise, 221. Projette une nouvelle expédition mieux combinée en Italie, 222. Ses projets de réforme dans les finances et dans l’Église, 223. Détails sur sa mort, 224. Sur ses funérailles, 229. (Mém. de Commines.) — Sait à peine lire et écrire quand son père va le voir à Amboise ; rougit de son ignorance ; s’applique avec ardeur à l’étude ; fait traduire pour son usage les Commentaires de César et l’histoire de Charlemagne, XIV, 128. Conçoit de l’attachement pour le duc d’Orléans ; témoigne un vif désir de se soustraire à l’autorité de sa sœur, 150. Touché du discours de la duchesse d’Orléans, lui accorde la liberté de son mari, 191. Prend la résolution de régner enfin par lui-même ; part du Plessis-lès-Tours sous prétexte d’une partie de chasse ; se rend au pont de Baragnon ; envoie d’Aubigny délivrer le duc d’Orléans, 192. Comble ce prince de bontés, lui confie son projet d’épouser Anne de Bretagne ; écrit à sa sœur pour la rassurer sur