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Veut la voir avant le retour de ses envoyés à Domremy ; est sur le point de la renvoyer ; se détermine à la recevoir, 260. Pour l’éprouver, se cache dans la foule de ses courtisans ; est reconnu par elle, 261. Prend confiance en ses discours, 264. La confie à la garde du gouverneur de Chinon, 265. Lui donne l’état de maison d’un chef d’armée ; lui fait faire une armure, 268. Ne peut se résoudre à se priver des secours de la Pucelle ; exige qu’elle suive l’armée, 280. Ne fait rien pour la sauver des mains des Anglais, 289. Songe à réhabiliter sa mémoire, 312. Ordonne une première enquête ; fait agir les parens de Jeanne en leur propre nom, 313. Rétablit sa mémoire, mais ne cherche point à venger sa mort, 314. (Supplém. aux Mém. sur J. d’Arc.) — Vient à Bray-sur-Seine, 499. Assiste au siége de Montereau ; fait son entrée à Paris, 501. Assiste au service célébré en mémoire du comte d’Armagnac, 502. Va à Poitiers ; marche contre le duc d’Alençon et J. de La Roche, qui se sont emparés de S.-Maixant par trahison ; reçoit le château de cette ville à discrétion ; fait trancher la tête aux gens de La Roche, 515. Accorde le pardon au bâtard d’Orléans ; fait la paix avec les autres princes mécontens, 516. Vient au siége de Pontoise, 520. Noms des princes et seigneurs qui l’accompagnent ; dispositions qu’il y ordonne, 521. Assiste au siége de Caen, 551. (Hist. de Richem.) — Établit des compagnies d’ordonnances ; lève une taille sur le royaume pour les entretenir, IX, 406. Ces compagnies font cesser les courses et les pilleries des écorcheurs, 408. (Mém. de La Marche.) — Fait sommer par ses ambassadeurs le roi d’Angleterre de réparer les torts que les Anglais font dans le royaume, malgré les trèves ; et sur le refus du Roi rassemble des troupes avec le duc de Bretagne pour marcher contre eux, XI, 11. Refuse au duc de Sommerset, à Talbot et autres Anglais la liberté de s’en aller, 16. Met le siége devant le Palais de Rouen, 17. Traite avec le duc de Sommerset ; conditions auxquelles il lui donne la liberté de se retirer avec sa femme, ses enfans et autres Anglais ; retient Talbot en otage, 18. Fait son entrée dans la ville de Rouen, 19. Envoie des troupes dans la Guyenne, 20. Exige, durant la conquête de la Normandie, qu’on prenne les places et châteaux par composition, et non par assaut, 22. Va mettre le siége devant Bordeaux ; traite avec les Anglais ; reçoit le serment des Bordelais, 41. Bannit ceux qui étoient allés chercher les Anglais ; soumet toute la Guyenne, 42. Envoie secrètement en Dauphiné Ant. de Chabannes, comte de Dammartin, pour prendre et amener son fils Louis le dauphin ; opinions diverses sur la cause de cette mission, 47. (Mém. de Du Clercq.) — Fait publier dans toute la Normandie des lettres patentes portant ordre de laisser descendre paisiblement tous les Anglais du parti du roi Henri ; meurt au château de Mehun-sur-Yèvre, XIII, 256. Grande et belle comète vue à Paris le lendemain de sa mort, 257. Détails sur ses funérailles, 258. (J. de Troyes.)

Charles VIII, roi de France, entreprend le voyage d’Italie en 1494, XIII, 1. Est entretenu dans l’idée que le royaume de Naples lui appartient de droit, 7 ; renvoie la fille du roi des Romains, et épouse celle du duc de Bretagne, 19. Fait une paix de 4 ans avec l’archiduc d’Autriche, 20. Demande aux Vénitiens aide et conseil pour son entreprise d’Italie ; réponse et politique des Vénitiens, 23. Se rend à Lyon, 24. Rassemble une grande armée à Gênes, 25. Passe en Italie, emprunts qu’il y fait, 28. Sollicité par Ludovic, se décide à poursuivre ; se rend à Ast, 34 ; puis à Pavie, où il voit Jean Galéas, duc de Milan, et sa femme, 36. De là à Plaisance, 37. Entre sur le territoire de Florence, dont plusieurs places se donnent à lui, 40.