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gers, 160. Reçoit les villes de Mons, Valenciennes et autres, du gouvernement de Lalain ; ne peut secourir Cambray ; demande au Roi à négocier la paix avec les protestans, 176. Se rend en Guienne, fait la paix ; emmène avec lui le maréchal de Biron, 177. Renonce à sa passion pour mademoiselle de Fosseuse, par égard pour sa sœur, 179. (Mém. de Marg. de Valois.) — Son expédition malheureuse en Flandre ; sa mort, XXXVIII, 263. (Mém. de Cayet.) — Il sort de Paris et va à Dreux ; entre de force à Romorantin, XLV, 121. Il vient trouver le Roi à Olinville ; comment il en est accueilli, 142. Se rend à Paris, revient à Olinville ; les protestans et les catholiques prennent l’alarme de cette entrevue, 143. Soumet La Charité après une longue résistance, 150. Assiége et prend d’assaut Yssoire, 151. Est retenu au Louvre ; se raccommode avec le Roi ; sort secrètement de Paris, et se rend à Angers, 163. Envoie Rochepot assurer le Roi que sa retraite ne tend à aucune entreprise contre lui et son État, 164. Se rend à Mons ; envoie son chancelier Renauld de Beaulne pour faire des recouvremens de deniers à Paris ; accueil que le Roi fait au chancelier, 171. Arrive en poste au Louvre, et couche avec le Roi, 185. Menace le maréchal de Matignon de lui faire donner les étrivières dans sa cuisine, même de le faire pendre, 210. Se rend à Château-Thierry, où est le rendez-vous de son armée, qui se met en marche pour le Brabant, 211. Entre dans Cambray, prend L’Écluse, assiége Cateau-Candirésis ; prend le titre de protecteur du pays de Cambray, 213. Emmène avec lui le seigneur d’Aymeries, commandant la citadelle de cette ville pour le roi d’Espagne, 214. Après un séjour de trois mois à Londres, s’embarque pour Anvers, où il est reçu avec magnificence, et reconnu duc de Brabant, 224. Se montre très-grand protecteur des catholiques, 233. Assemblée de grandes troupes en Flandre ; titres qu’il se donne, 234. Après le désastre arrivé aux Français à Anvers, il se retire à Tenremonde méprisé et délaissé ; vers faits à cette occasion, 250. Revient à Château-Thierry, où il reçoit un accueil gracieux de la Reine mère et du Roi, 271. Meurt dans cette ville d’un flux de sang ; distique fait sur lui, 276. Ses obsèques ; il est enterré à S.-Denis, 277. (Mém. de L’Estoile.)

Alençon (le duc d’), beau-frère de François i, meurt de chagrin peu après la bataille de Pavie, XVII, 68.

Alexan, échevin de Beaune, contribue à la réduction de cette ville au parti du Roi, XLIII, 24 et suiv.

Alexandre iv succède au pape Innocent iv, II, 121. Sa réponse à Louis ix, qui l’avoit consulté sur les restitutions qu’il vouloit faire aux pauvres, 125. Condamne le livre de S.-Amour, et prescrit à l’université de recevoir les réguliers dans son sein, 132. Obligé de quitter Rome, se retire à Viterbe, où il meurt, 135.

Alexandre v, pape nommé à Pise par des cardinaux de Rome et d’Avignon, mécontens de la conduite des deux papes Grégoire et Benoît, VI, 277.

Alexandre vi, pape, nomme des juges pour examiner la validité du mariage de Louis xii avec Jeanne de France, XV, 12. Noms de ces juges, 13. Donne l’investiture du royaume de Naples aux rois de France et d’Espagne, 45. Meurt presque subitement ; opinion de quelques historiens sur sa mort, 58.

Alexandre (don), colonel des Napolitains à Paris, refuse de prêter ses secours aux Seize pour les exécutions qu’ils veulent faire, XLVI, 203. Injurie et offense le curé de S.-Sulpice ; va ensuite le trouver, et se réconcilie avec lui, 273. Se plaint en plein corps-de-garde de ce que les pensions particulières du roi d’Espagne sont payées à Paris avant celles des soldats espagnols et napolitains, 356.

Alexandre, duc d’Albanie, frère