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Isabelle de Bavière ; se distingue dans la guerre de Flandre, 204. Fait une expédition heureuse contre le duc de Gueldre ; convoque à Reims une assemblée de princes et de seigneurs ; y accuse l’administration de ses oncles, et annoce l’intention de prendre lui-même les rênes de l’État, 213. Son portrait d’après le moine de S.-Denis, au moment où il s’empara du pouvoir, 214. Sa générosité ; son habileté dans les exercices militaires ; son mot au vieux duc de Berri, qui étoit sur le point d’épouser la jeune comtesse de Boulogne, 215. Le ministère qu’il forme obtient l’assentiment général ; système de ce ministère tracé par le moine de S.-Denis, 216. Fait célébrer un service solennel à la mémoire de Duguesclin, 217. Se mêle déguisé dans la foule, où ses libéralités avec de jeunes bourgeoises lui attirent des insultes graves ; conclut une trève de 3 ans avec le roi d’Angleterre, 221. Se rend à Avignon ; parcourt le Languedoc ; s’y livre sans retenue aux plaisirs ; ôte le gouvernement de cette province au duc de Berri son oncle ; fait brûler vif Betisac, un de ses agens, 222. Fait une gageure avec son frère à qui arrivera le premier des deux à Paris ; perd la gageure, 223. Projets de guerre qu’il forme ; tombe dangereusement malade ; devient mélancolique ; cour d’amour établie pour le distraire, 224. Vole au secours de Clisson assassiné, 226. Vive inquiétude qu’il témoigne sur sa vie ; poursuit avec violence les complices de P. de Craon ; exige du duc de Bretagne qu’il le lui livre ; proscrit P. de Craon, 227. Donne une partie de ses biens à son frère Louis ; déclare la guerre au duc ; se rend au Mans ; est arrêté au milieu d’une forêt, 228. Perd la raison ; est transporté à Corbeil, 229. Est plaint de ses peuples, 230. Bal masqué où il court le plus grand danger ; retombe dans un état déplorable, 232. Ses alternatives de langueur et d’abattement, 234. Sa lettre aux cardinaux d’Avignon pour empêcher l’élection d’un pape, 236. Ses lettres patentes qui soustraient la France à l’obédience de Benoît XIII, 239. Après avoir entendu le sermon du moine Legrand, rappelle le duc de Bourgogne, 260. Au milieu des profusions de son épouse et de son frère, manque souvent du nécessaire, 261. Obtient des ducs de Berri et de Bourbon qu’ils entament une négociation avec la Reine, 262. Paroît avec la Reine dans la cathédrale de Chartres sur un trône magnifique ; pardonne au duc de Bourgogne ; presse les princes d’Orléans d’exécuter le traité conclu ; retourne à Paris avec la Reine et le duc de Bourgogne, 282. Est arrêté par la populace, et obligé de prendre le chaperon blanc, 307. Est forcé d’aller en grande pompe faire enregistrer au parlement les ordonnances cabochiennes, 309. Revêtu de l’écharpe des armagnacs, suit l’armée en Flandre ; reprend Compiègne et Soissons ; s’empare de Bapaume ; assiége Arras ; veut qu’on entame une négociation ; sa fermeté dans cette circonstance, 314. Conclut un traité ; conditions de ce traité, 315. Se rend à Vincennes ; surprend Boisbourdon sortant de la chambre de la Reine, 330. Confirme le traité d’Arras, 354. Va occuper l’hôtel de S.-Paul, 356. Sa mort, 361. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Gouverné par le duc de Bourgogne, assemble 100,000 hommes pour aller à Bourges ; se rend à La Charité-sur-Loire, y fait de grandes ordonnances ; assiége Dun-le-Roi ; s’en rend maître, VII, 252. Assiége Bourges ; détails sur ce siége, 253. Retourne à Paris après l’arrangement conclu à Bourges et solennellement juré à Auxerre, 254. Rassemble ses troupes ; assiége Compiègne, 260. S’en rend maître ; va attaquer Soissons, 261. L’emporte d’assaut, 262. Se rend maître de Bapaume ; va mettre le siége devant Arras, 263. Détails sur ce siége, 264. Fait la paix avec le duc de Bourgogne, à la sollicitation de la duchesse