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la liberté de Duguesclin, 428. Offre 20,000 doubles d’or à Bertrand pour payer sa rançon, 454. Conseille au lieutenant Grandson de réunir les garnisons voisines, et de demander au connétable Duguesclin un jour pour livrer combat, V, 75. Est envoyé secrètement pour tirer des soldats des garnisons ; envoie un trompette demander bataille, 76.

Cavaigue et Briguemaud sont pendus après le massacre de la S.-Barthelemy, comme complices de l’amiral Coligny, XLIII, 459.

Cavalcanti, d’une ancienne maison de Florence, seconde Montluc dans la découverte d’une ruse pratiquée dans Sienne par le marquis de Marignan, XXI, 271.

Cavalerie. Avantages de la cavalerie ; comment les compagnies doivent être formées, XXIII, 243 et suiv. Comment une armée qui est forte en infanterie doit couvrir sa cavalerie ; exemple du duc de Parme, qui lait lever le siége de Paris à Henri IV, XXIV, 229.

Caverri, assistant à la procession de la châsse de sainte Geneviève, prie tout haut Dieu et les saints qu’ils lui fassent la grâce, avant de mourir, de voir pendre les Seize, XLVI, 629.

Cayet. Ses Mémoires portent ordinairement le nom de Chronologie novenaire ; il est élevé dans la religion protestante, et devient ministre ; il embrasse la religion catholique après l’abjuration d’Henri IV, XX, 26. Fut un des précepteurs de ce roi ; résiste avec fermeté au comte de Soissons, 27. Le travail fait ses plus douces occupations ; pourquoi ses Mémoires sont extrêmement précieux, 28. (Introd. aux Mém. de la deux. moitié du seiz. siècle.) — Lieu de sa naissance ; il fait ses études à Paris sous le célèbre Ramus, qui l’entraîne dans la réforme ; va à Genève faire ses études de théologie ; obtient en France les fonctions de pasteur ; devient sous-précepteur du prince de Navarre, XXXVIII, 227. Fait de grands progrès dans les langues orientales ; est nommé prédicateur de Catherine de Bourbon ; refuse de bénir le mariage de cette princesse avec le comte de Soissons, 228. Rentre dans la religion catholique ; se consacre au célibat ; reçoit le titre de chronologue de France, 229. S’occupe à écrire l’histoire de son temps, et à réfuter les libelles des protestans contre lui ; sa mort ; sa Chronologie septenaire, 230. Il écrit le récit de la guerre civile, et le publie en 1608. Sa réponse aux objections qu’il prévoit qu’on va lui faire, 231. Idée de sa Chronologie novenaire ; jugement qu’en ont porté Lenglet-Dufresnoy et l’abbé d’Artigny, 232. Sa dédicace à Henri IV, 233. Il développe dans son avant-propos les raisons qui l’ont porté à écrire l’histoire des guerres civiles, les causes qui les ont amenées, les intérêts et les passions qui les ont fait naître, en se couvrant toujours du prétexte de la religion et de l’intérêt public, 237 et suiv. (Notice.) — Il est calomnié à cause de sa conversion à la religion catholique, XLIII, 132. (Mém. de Cayet.) XLVII, 149. Il publie un écrit intitulé la Fournaise ardente, 394. Détails sur sa mort, XLVIII, 385. (Mém. de L’Estoile.)

Cayeux (Jean des) est tué à la bataille de Cocherel, IV, 268.

Caylus (le seigneur de), gentilhomme de la chambre du Roi, vient en Languedoc faire publier la paix conclue à Amboise, XXXIV, 362. Se rend à Montpellier, où il fait lire des lettres du Roi, 364.

Caze-Dieu (le sieur de La) opine dans le conseil du Roi sur les propositions faites par les ambassadeurs des princes d’Allemagne comme M. de La Vieilleville ; offre 10,000 livres pour subvenir aux frais de l’armée, XXVI, 381.

Cazighiery, grand kan des Tartares, vient à la tête de 100,000 hommes sur les frontières de la Moldavie pour y établir un vaivode au nom du Grand Turc ; après quelques combats, il confirme celui que